Le but du topic est de raconter la mort d'un personnage en très peu de lignes.
Juste la fin d'une histoire, cachée sous les balises spoiler.
De préférence, une mort con (à la Six Feet Under ou Destination finale).
La lumière se ralluma. "Ouf, j'ai cru qu'on allait y passer !" souffla le premier. "Je ne remettrai plus jamais les pieds dans un ascenceur" grogna le second. La porte s'ouvrit, puis se referma derrière eux. Alors qu'ils avançaient dans le couloir anonyme, ils virent un panneau indiquant "-8", ce qui ne manqua pas de les surprendre. L'immeuble était sensé ne comporter que trois sous sols. Pas de "-4", de "-5" et encore moins de "-8". Refusant obstinément de formuler cette remarque, comme si elle les dérangeait au plus haut point, ils firent dans un même mouvement prudent demi-tour. Devenant de plus en plus nerveux, le second appuya frénétiquement sur le bouton d'appel de l'ascenceur. Aucun des deux n'avaient pourtant envie d'y remonter. Mais une peur irrationnelle leur donnait envie de fuir cette situation étrange en se raccrochant au dernier élément rationnel qu'ils avaient croisé. Dans un tintement, la porte de l'ascenceur s'ouvrit, révélant à l'intérieur leurs propres cadavres.
Conikafik
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JE COMPRENDS TOUJOURS PAS? C'EST GENIAL ! *se pend*
[spoiler]
JiHeM a écrit Merci pour la remarque, je vais essayer dans tenir compte à l'avenir :)
OMG OMG MES YEUX HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
*meurt d'une hémorragie des yeux*[/spoiler]
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jessica n'en pouvait plus. c'était trop. Quand elle relu le texte, ce "dans" fut la goutte d'eau qui mis le feu aux poudres. Elle se leva, saisi son clavier et se dirigea vers le bureau des testeur. Capitaine Obvious ne la vit pas venir. Les inspecteurs relevèrent sur ce qui restait de la tête du testeur 257 coups de clavier et le légiste retrouva dans les restes du cerveau (minuscule au demeurant) les lettres d, 4, e et n.
Dableuf
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La paille tremble un peu, il a du mal à la tenir... Il se concentre ,baisse la tête, enfonce le tube dans son nez fermement, il lui semble presque qu'elle rentre dans son cerveau. Il doit y arriver, sinon tout le monde va encore se foutre de sa gueule. La 3ème ligne était déjà difficile à finir, la 4ème, il ne l'a quasiment pas senti passer. Mais là, il le sait, la cinquième sera la bo......
gwendal
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Et paf le chien
hohun
[spoiler]David se sait menacé. Beaucoup sont déjà tombés. Il sera le prochain, il le sait.
L'ombre se rapproche. Sa démarche fruste et claudicante résonne dans les rues exsangues de la ville.
« 17h57. J'ai peut-être encore une chance, » pense David. Un rapide coup d'œil par dessus le meuble. La fenêtre ouverte ne laisse passer que le murmure du vent, sinistre vestige de la tranquillité perdue.
David sort par la porte de derrière.
« Il faut absolument que j'arrive à atteindre la gare avant qu'il ne me -- OH NON !!
-Bonsoir Monsieur, percepteur des impôts.
-GNAAAAA »[/spoiler]
[spoiler]Aux commandes de son Spitfire, le lieutenant Connie Cafeack scrutait l'horizon à la recherche de l'aéroport. « Une journée comme on aimerait en voir plus souvent, » pensa-t-il, « on n'a pas tous la chance de bombarder La Rochelle une veille de Noël. » Le soleil venait à peine de se coucher quand il vit la piste d'atterissage. « J'ai le temps de m'en siffler une avant que mes supérieurs viennent me chercher, » se dit-il en sortant une bouteille de son distributeur de Kro caché sous l'altimètre.
Mais la bouteille ne l'entendait pas de cette oreille. Le décapsuleur glissa des mains du talentueux pilote. Son coude, solidaire du mouvement, vint briser la vitre. Le trou d'air but tout le précieux liquide au grand dam de Connie, qui dut reprendre les commandes pour éviter la catastrophe. Trop tard. L'avion entra par la grande porte dans la tour de contrôle, décapitant à moitié les malheureux employés qui n'avaient pas eu la chance de se faire désintégrer par l'hélice. Le lieutenant, aveuglé par la bouteille de Kro plaquée par le vent sur son visage, essayait désespérément de reprendre le contrôle de la trombe funeste qui lui servait de destrier, en vain. Le malheureux pilote vint s'écraser contre le KFC du coin, achevant ainsi le Cycle.
Ses restes furent disséminés par sa fidèle PASQUETTE sur la plage de Goa, parce que, non mais, hein.[/spoiler]
[spoiler] Dablouf le flanby, derrière la bouteille de lait planqué,
espérait que personne ne le verrait faire ses bagages.
Maître CKK, par l'odeur alléché, lui tint à peu près ce langage :
"Ho là, sieur à la cape caramélisée,
si votre nappage se rapporte à mon plumage,
vous êtes le phénix des hôtes de ces bois !
Accompagnez-moi céans, soyez mon auguste compagnon."
Ainsi Dablouf, languette relevée,
pensa, avant de se faire gober,
"Ciel ! Que n'ai-je vécu pour ce moment parfait, après tout,
on n'a pas tous la chance de mourir en se faisant sucer !"[/spoiler] JiHeM
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Dès que Gérard eût enfourné cette énorme bouchée, il sût qu'il avait fait une erreur. Mais il était trop tard, et au fil de la progression de l'os dans sa gorge, ses espoirs de tranquille civet dominical se transformaient en confusion puis en panique. Lorsqu'il se leva brusquement, renversant au passage son verre de vin (un Cahors qui avait pourtant donné bien du mal à un viticulteur en 1997 à cause de l'oïdium), il agrippait pitoyablement son cou des deux mains tandis que son visage prenait un ton pivoine des plus joli, au moins sur les pivoines. C'est alors que son fils lui asséna une grande tape dans le dos, ce qui eût pour effet d'éjecter violemment l'intrus, qui traversa la table pour aller se ficher dans l'œil ébahi de Simone. Sous le choc, la malheureuse tomba à la renverse et sa tempe heurta l'angle de la commode. Gérard respirait enfin. Sa femme était morte.
JustineF
[spoiler] Tout à coup, il s'arrêta de parler. Il voyait dans la glace derrière ses invités son propre reflet exhorbité, comme si la cacahouette était en train de pousser ses yeux pour sortir. Mais il savait qu'elle n'était pas là, qu'elle s'était aventurée du côté de sa trachée. Il pensa à l'ironie de la chose, au fait qu'une si petite chose pouvait...
Ce fut la dernière chose à laquelle il pensa.[/spoiler] KtuLulu
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Une vis, c’est pourtant pas grand-chose. Quelques grammes de métal qui ne réclament que quelques secondes d’usinage. Georghina, le mannequin ukrainien va en payer une au prix fort lors du dernier défilé Chanel. Alors qu’elle déambule en balançant ses hanches, le plancher se dérobe sous les pieds du modèle. Celle-ci, ne parvenant à se rattraper, atterrit 1 mètre plus bas. Sa nuque se brise nette. Elle se balançe mollement, pendue à la ficelle de son string.
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Le livreur motorisé n’a pas vu le bus arriver à sa droite. Il donne un violent coup de guidon pour l’éviter. Mauvais réflexe. Le scooter fait quelques embardées et percute le capot de l’Audi, garée sur les clous. Simon vola, la tête la première, heurtant Marguerite, 92 ans de plein fouet. Cette dernière, qui promenait sa petite bête, se prit le casque du motard en plein visage. Elle ne s’en remit pas.
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Un silence soudain se fait dans l’assemblée. Même ceux que les expériences du professeur Beauregard n’intéressent absolument pas et qui profitent de ces séances pour papoter grassement, respectent ce mutisme collectif. Toutes les têtes se tournent vers l’orateur redevenu muet. Le scientifique québécois, prix Nobel de Physique, vient de succomber. Tué par sa trop longue démonstration.
[spoiler]Rhum 1 reprit: "Mais je vous jure, Monsieur Pierre.
Je chevauchais tranquillement ma monture en haut de grandes dunes de sable quand nous tombâmes tous deux, roulant sur le flan de l'une d'elle.
En bas, y'avait toute une horde de zombies qui nous attendait. Ils se sont jetés sur nous, sans crier: "GARE !" mais hurlant: "GAYS ! GAYS ! GAYS !".
Grâce à ma puissante musculature adorée, je pus regravir le sommet de la dune, échappant à une mort certaine. Malheureusement, il ont réussi à choper mon bon vieux Troudballe (ndlr: le nom du cheval). Dans une situation de survie, faut croire que le sacrifice est obligatoire. Oui, obligatoire.
J'ai couru... couru loin, très loin, pour ne plus entendre ses hénissements de douleur. J'en avais les larmes zaux zyeux. Et je courus.
Quelques kilomètres plus tard, la fatigue aidant, je ralentis mon allure. J'avançais seul, en plein soleil, en plein désert, assoiffé, déshydraté par ma propre tristesse.
(Oui, j'avais aussi dû me débarasser de ma gourde en route).
Et c'est là, en pleine réflexion, que le drame s'est produit. Un grand choc derrière le crâne. La douleur comme un coup de foudre. Tout devient embrouillé autour de moi. Je parviens à me retourner, et là, je vois mon Troudballe, zombifié, les chairs pendantes et sanguinolentes. Les yeux vides. Hénissant "GAYYYYY !!!" tout en me frappant de ses puissants sabots.
Je crois que Troudballe m'en voulais de l'avoir abandonné à ce sort. Comme il est super rancunier, je veux être sûr qu'il ne va pas venir me chercher ici."
Saint Pierre: "Vous ne craignez rien, monsieur 1. N'ayant pas d'âme, les animaux ne peuvent accéder au paradis".
Il montre alors un panneau prouvant l'interdiction des animaux de compagnie."
Rassurant, Saint Pierre sourit à Rhum 1.
C'est alors qu'une merde le heurte en plein front et lui tapisse le visage.
Beuglant dans la langue de Dieu, Saint-Pierre brandit un poing rageur au ciel: "Putain de saloperie de conneries d'anges ! Si j'avais un flingue..."[/spoiler] LeChat
[spoiler]Nanaski: j'aime bien l'idée j'essaierai d'écrire un truc, mais pourquoi faire les balises spoilers?
LeChat: Sinon tu connais la fin !
Nanaski: mes derniers neurones viennent de griller
LeChat: YES !
LeChat: C'était le but :P[/spoiler] Repiemink
[spoiler]Il me tenait encore par la laisse 1 seconde plus tôt et maintenant il tombait.
Ce sale piaf l'avait déstabilisé et il filait droit vers le bas de la falaise, c'était la fin.
Pourtant la chance lui sourit et il tomba dans l'eau juste entre deux rochers.
Il ressortit la tête de l'eau les yeux vers le ciel.
C'est là que nos regards se croisèrent, une dernière fois, son crâne explosa sous mon poids.
[/spoiler] Rhum1
[spoiler]
1|Une prise électrique
2|une autre prise électrique
3|une tentacule
4|une autre tentacule
5|du poulpe grillé[/spoiler] Swan
[spoiler] Sachant qu'il ne me reste plus que 4 lignes pour sauver Michel, j'ai décidé de ne plus écrire.
D'autant que j'en ai déjà perdu une pour le dire.
Enfin... trois maintenant.
Héhé ! Je ne me suis pas fait avoir à dire "deux" !
Faut pas me prendre pour un con.
Et merde...[/spoiler]
[spoiler] En s'extirpant d'un songe bien trop court, Daniel Legrand ignorait qu'un bien plus long sommeil l'attendait.
Si Daniel Legrand avait su que son café était le dernier, il se serait appliqué à ce qu'il soit bien moins fade.
Il faisait bien trop sombre pour le dernier jour de Daniel Legrand. De toute façon Daniel n'a jamais été très matinal.
La nuit avait été bien trop courte pour le café bien trop fade et les paupières bien trop lourdes de Daniel Legrand.
Le camion était bien trop gros pour la 205 de Daniel Legrand. De toute façon Daniel dormait déjà, trop c'est trop.
Dernière modification le 27/11/07 à 18:09 par KtuLulu
David se sait menacé. Beaucoup sont déjà tombés. Il sera le prochain, il le sait.
L'ombre se rapproche. Sa démarche fruste et claudicante résonne dans les rues exsangues de la ville.
« 17h57. J'ai peut-être encore une chance, » pense David. Un rapide coup d'œil par dessus le meuble. La fenêtre ouverte ne laisse passer que le murmure du vent, sinistre vestige de la tranquillité perdue.
David sort par la porte de derrière.
« Il faut absolument que j'arrive à atteindre la gare avant qu'il ne me -- OH NON !!
-Bonsoir Monsieur, percepteur des impôts.
-GNAAAAA »
Quoi, c'était pas ça ?
Dernière modification le 23/11/07 à 10:21 par hohun
La paille tremble un peu, il a du mal à la tenir... Il se concentre ,baisse la tête, enfonce le tube dans son nez fermement, il lui semble presque qu'elle rentre dans son cerveau. Il doit y arriver, sinon tout le monde va encore se foutre de sa gueule. La 3ème ligne était déjà difficile à finir, la 4ème, il ne l'a quasiment pas senti passer. Mais là, il le sait, la cinquième sera la bo......
Tout à coup, il s'arrêta de parler. Il voyait dans la glace derrière ses invités son propre reflet exhorbité, comme si la cacahouette était en train de pousser ses yeux pour sortir. Mais il savait qu'elle n'était pas là, qu'elle s'était aventurée du côté de sa trachée. Il pensa à l'ironie de la chose, au fait qu'une si petite chose pouvait...
Ce fut la dernière chose à laquelle il pensa.
Dernière modification le 23/11/07 à 12:04 par JustineF
Dès que Gérard eût enfourné cette énorme bouchée, il sût qu'il avait fait une erreur. Mais il était trop tard, et au fil de la progression de l'os dans sa gorge, ses espoirs de tranquille civet dominical se transformaient en confusion puis en panique. Lorsqu'il se leva brusquement, renversant au passage son verre de vin (un Cahors qui avait pourtant donné bien du mal à un viticulteur en 1997 à cause de l'oïdium), il agrippait pitoyablement son cou des deux mains tandis que son visage prenait un ton pivoine des plus joli, au moins sur les pivoines. C'est alors que son fils lui asséna une grande tape dans le dos, ce qui eût pour effet d'éjecter violemment l'intrus, qui traversa la table pour aller se ficher dans l'œil ébahi de Simone. Sous le choc, la malheureuse tomba à la renverse et sa tempe heurta l'angle de la commode. Gérard respirait enfin. Sa femme était morte.
Pas mal celui-là ! Si je peux me permettre JiHeM, ton texte gagnerait à ce que tu n'utilise pas l'imparfait pour raconter des événements brefs qui se succèdent. Prends plutôt le passé simple, ou le passé composé, et surtout garde le même temps partout (sauf l'imparfait des deux dernières phrases qui est impec).
jessica n'en pouvait plus. c'était trop. Quand elle relu le texte, ce "dans" fut la goutte d'eau qui mis le feu aux poudres. Elle se leva, saisi son clavier et se dirigea vers le bureau des testeur. Capitaine Obvious ne la vit pas venir. Les inspecteurs relevèrent sur ce qui restait de la tête du testeur 257 coups de clavier et le légiste retrouva dans les restes du cerveau (minuscule au demeurant) les lettres d, 4, e et n.
La lumière se ralluma. "Ouf, j'ai cru qu'on allait y passer !" souffla le premier. "Je ne remettrai plus jamais les pieds dans un ascenceur" grogna le second. La porte s'ouvrit, puis se referma derrière eux. Alors qu'ils avançaient dans le couloir anonyme, ils virent un panneau indiquant "-8", ce qui ne manqua pas de les surprendre. L'immeuble était sensé ne comporter que trois sous sols. Pas de "-4", de "-5" et encore moins de "-8". Refusant obstinément de formuler cette remarque, comme si elle les dérangeait au plus haut point, ils firent dans un même mouvement prudent demi-tour. Devenant de plus en plus nerveux, le second appuya frénétiquement sur le bouton d'appel de l'ascenceur. Aucun des deux n'avaient pourtant envie d'y remonter. Mais une peur irrationnelle leur donnait envie de fuir cette situation étrange en se raccrochant au dernier élément rationnel qu'ils avaient croisé. Dans un tintement, la porte de l'ascenceur s'ouvrit, révélant à l'intérieur leurs propres cadavres.
Dernière modification le 23/11/07 à 16:49 par CelibatMan
Aux commandes de son Spitfire, le lieutenant Connie Cafeack scrutait l'horizon à la recherche de l'aéroport. « Une journée comme on aimerait en voir plus souvent, » pensa-t-il, « on n'a pas tous la chance de bombarder La Rochelle une veille de Noël. » Le soleil venait à peine de se coucher quand il vit la piste d'atterissage. « J'ai le temps de m'en siffler une avant que mes supérieurs viennent me chercher, » se dit-il en sortant une bouteille de son distributeur de Kro caché sous l'altimètre.
Mais la bouteille ne l'entendait pas de cette oreille. Le décapsuleur glissa des mains du talentueux pilote. Son coude, solidaire du mouvement, vint briser la vitre. Le trou d'air but tout le précieux liquide au grand dam de Connie, qui dut reprendre les commandes pour éviter la catastrophe. Trop tard. L'avion entra par la grande porte dans la tour de contrôle, décapitant à moitié les malheureux employés qui n'avaient pas eu la chance de se faire désintégrer par l'hélice. Le lieutenant, aveuglé par la bouteille de Kro plaquée par le vent sur son visage, essayait désespérément de reprendre le contrôle de la trombe funeste qui lui servait de destrier, en vain. Le malheureux pilote vint s'écraser contre le KFC du coin, achevant ainsi le Cycle.
Ses restes furent disséminés par sa fidèle PASQUETTE sur la plage de Goa, parce que, non mais, hein.
Dernière modification le 23/11/07 à 16:36 par hohun
Poulpy