Ca parle probableent de la surmédiatisation de deux trucs isolés. Bon à Cologne c'était pas trop isolé, mais ça restait quand même une minorité des migrants...
je serais toujours étonné par l'iconisation irrationnelle d'un groupe ou d'individu
et à quel point certains les défendront contre les faits
Comme si démontrer un problème, relevait à détruire toute une partie de leur croyance.
On touche le dogmatisme.
qu'en penses tu Dada?
-"j'sais pas mann, j'suis dans un mauvais trip là..."
Dernière modification le 14/01/16 à 09:37 par Pisto
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Ce dessin ne m'a pas particulièrement ému. Ni fait rire. Il m'a seulement rappelé l'esprit Hara-Kiri, l'esprit de la période Choron-Cavanna-Reiser, on tape sur tout ce qui bouge indifféremment, les flics ET les manifestants,[...]
Vu de ce point de vue-là, rien ne distingue ton dessin, Riss, d'un dessin qui pourrait être publié dans Minute ou Valeurs Actuelles. Rien.
blabla...
ensuite un paragraphe alambiqué pour dire que Cabu avait eu le talent de créer le beauf pour se distancier du narrateur, ce que Riss ne fait pas, et donc qu'on pourrait comprendre que c'est lui le gros beauf.
C'est très clairement l'esprit Charlie, et il faut un minimum de culture Charlie pour le comprendre. Pour ceux qui le connaissent un peu (au moins via sa production), il est évident que ce n'est pas ce que Riss pense lui-même, mais si tu ne connais pas, tu l'interprètes mal. C'est comme les blagues de Desproges, si tu ne sais pas qui c'est, tu peux penser que c'est un gros beauf raciste.
Mais avec la culture Internet de l'instantanéité, qui maintenant se donne la peine de réfléchir, au lieu de tweeter ou cliquer tout de suite sur reply ?
dans l'article tu as l'exemple de luz face à un dessin de riss qui lui aussi a du mal à comprendre. pourtant lui est assez charlie quand même.
Je pense que le problème est bien réel, et l'excuse du contexte bien faible. il y a une règle dans la caricature, la même que pour les blagues, si tu as besoin de l'expliquer, c'est qu'elle est raté.