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J'aime pas me relire en fait
28 septembre 2008, 13:43
Ce qui supposerait que ça t'aurait suffit à voir la faute. Ce qui est fort audacieux.
28 septembre 2008, 13:46
tu remarqueras la puissance de l'argument
28 septembre 2008, 13:54
Oh mon dieu qnad je revends ma R16 baccarat cuir toute option Renaud ne touche pas 1€, est ce pour cela que ses employés se suicident.
Le marché de l'occaz a toujours existé et existera toujours. Quitte a créer un compte par jeu achetés online pour pouvoir les revendre ça se fera toujours.
29 septembre 2008, 11:30
Bestaflex a écrit :
Oh mon dieu qnad je revends ma R16 baccarat cuir toute option Renaud ne touche pas 1€, est ce pour cela que ses employés se suicident.
Le marché de l'occaz a toujours existé et existera toujours. Quitte a créer un compte par jeu achetés online pour pouvoir les revendre ça se fera toujours.
Ce n'est pas pareil. Là tu achètes un bien.
Quand tu payes pour un film, une chanson ou un jeu vidéo (qui sont des "oeuvres") tu ne payes que le droit d'en profiter toi-même (et éventuellement ta famille).
Tu n'achètes pas un bien, juste un droit. Mais ça, ça semble incompréhensible à notre époque (et c'est pourquoi la législation devrait peut-être changer pour s'adapter).
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 12:00
tu achètes les deux, le support qui vaut titre, et le droit. Tu cèdes le support à un tiers, tu cèdes le droit qui va avec. Les dév, artistes, prod, etc qui ne le comprennent pas devraient tous être égorgé comme des porcs.
29 septembre 2008, 12:07
pour en faire des merguez of course
29 septembre 2008, 12:22
LeChat a écrit :Si tu trouves normal de perdre un droit qu'on a toujours eu parce que éditeurs se disent qu'ils ne touchent rien sur ce marché, tu es sacrément bonne poire.
Bestaflex a écrit :
Oh mon dieu qnad je revends ma R16 baccarat cuir toute option Renaud ne touche pas 1€, est ce pour cela que ses employés se suicident.
Le marché de l'occaz a toujours existé et existera toujours. Quitte a créer un compte par jeu achetés online pour pouvoir les revendre ça se fera toujours.
Ce n'est pas pareil. Là tu achètes un bien.
Quand tu payes pour un film, une chanson ou un jeu vidéo (qui sont des "oeuvres") tu ne payes que le droit d'en profiter toi-même (et éventuellement ta famille).
Tu n'achètes pas un bien, juste un droit. Mais ça, ça semble incompréhensible à notre époque (et c'est pourquoi la législation devrait peut-être changer pour s'adapter).
C'est limite aimer se faire pigeonner là, en fait.
29 septembre 2008, 13:15
Lama colérique a écrit :
LeChat a écrit :Si tu trouves normal de perdre un droit qu'on a toujours eu parce que éditeurs se disent qu'ils ne touchent rien sur ce marché, tu es sacrément bonne poire.
Bestaflex a écrit :
Oh mon dieu qnad je revends ma R16 baccarat cuir toute option Renaud ne touche pas 1€, est ce pour cela que ses employés se suicident.
Le marché de l'occaz a toujours existé et existera toujours. Quitte a créer un compte par jeu achetés online pour pouvoir les revendre ça se fera toujours.
Ce n'est pas pareil. Là tu achètes un bien.
Quand tu payes pour un film, une chanson ou un jeu vidéo (qui sont des "oeuvres") tu ne payes que le droit d'en profiter toi-même (et éventuellement ta famille).
Tu n'achètes pas un bien, juste un droit. Mais ça, ça semble incompréhensible à notre époque (et c'est pourquoi la législation devrait peut-être changer pour s'adapter).
C'est limite aimer se faire pigeonner là, en fait.
Où tu as vu que je trouvais quoique ce soit de normal là dedans ?
Où tu as vu que l'on perdait un droit ? A ma connaissance, on n'a jamais eu le droit de revendre une oeuvre puisqu'on ne paye que pour avoir la possibilité de l'utiliser, ce n'est pas parce que tu as un support physique que cela signifie que tu possède le droit de la revendre.
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 14:18
dans le fait que tu défendes cette manière de faire.
Pour ce qui est de fait d'acheter le droit d'accès à une œuvre, ça fait 20 ans que j'achète un produit de la même manière que j'achète un livre, et s'ils estiment que je ne fait que louer un produit en payant plein pot, ils vont pouvoir se le mettre bien profond parce que je n'achèterai pas leur truc.
Si j'achète un produit, j'ai le droit de le revendre, point. Sinon, je trouve le moyen d'avoir une version tombée du camion
29 septembre 2008, 14:24
Lama colérique a écrit :
dans le fait que tu défendes cette manière de faire.
Là je dis le contraire, mais c'est pas grave, c'est juste que tu discutes sans tenir compte de ce que j'ai écrit :
Mais ça, ça semble incompréhensible à notre époque (et c'est pourquoi la législation devrait peut-être changer pour s'adapter).
Lama colérique a écrit :
Pour ce qui est de fait d'acheter le droit d'accès à une œuvre, ça fait 20 ans que j'achète un produit de la même manière que j'achète un livre, et s'ils estiment que je ne fait que louer un produit en payant plein pot, ils vont pouvoir se le mettre bien profond parce que je n'achèterai pas leur truc.
Si j'achète un produit, j'ai le droit de le revendre, point. Sinon, je trouve le moyen d'avoir une version tombée du camion
Pourtant c'est ainsi que ça fonctionne depuis des années. Tu n'as jamais acheté un "produit" mais uniquement un droit d'accès à une oeuvre pour toi voire ta famille.
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 14:30
Lama, la plupart des CLUF de logiciels spécifient bien qu'ils ne t'octroient qu'un droit d'utilisation, pas de propriété, et tu l'acceptes pour l'installer. Je prends le premier qui me tombe sous la main par exemple :
LICENCE. Sous réserve du présent accord et de ses conditions générales, le Donneur de licence vous concède par la présente le droit et la licence non exclusifs, non transférables et limités d’utiliser une copie du Logiciel pour votre usage personnel sur une seule console ou un seul ordinateur (sauf stipulation contraire). Le Logiciel vous est donné en licence et vous reconnaissez dans le présent document qu’aucun titre ni propriété dans le Logiciel n’est transféré(e) ou cédé(e) et que le présent Accord ne sera pas interprété comme une vente de droits dans le Logiciel. Tous les droits non spécifiquement octroyés en vertu du présent Accord sont réservés par le Donneur de licence et, le cas échéant, par ses concédants.
PROPRIETE. Le Donneur de licence conserve tout droit, titre et intérêt sur le présent Logiciel, y compris, sans s’y limiter, tous les droits d’auteur, marques commerciales, secrets commerciaux, noms commerciaux, droits de propriété, brevets, titres, codes informatiques, effets audiovisuels, thèmes, personnages, noms de personnages, histoires, dialogues, décors, travaux artistiques, effets sonores, œuvres musicales, et droits moraux...
29 septembre 2008, 14:48
Ah mais je n'ai jamais lu les cluf, j'en ai rien à foutre de ce qu'il y a dedans
Le fait est que quand j'achète un produit et j'estime avoir le droit de l'utiliser sans restriction, et de le revendre comme bon me semble, comme j'ai pu le faire depuis 20 ans
Si je n'ai pas cette possibilité, je n'achèterai pas leurs produits
29 septembre 2008, 14:52
le cluf à pour limite qu'il ne peut violer la loi, si la loi te permet de revendre tes CD, DVD, Jeux, le cluf ne peut s'y opposer. Et même si c'est écrit.
29 septembre 2008, 14:54
Oui, je sais, le droit national passe avant la licence.
29 septembre 2008, 14:58
Lama colérique a écrit :
Ah mais je n'ai jamais lu les cluf, j'en ai rien à foutre de ce qu'il y a dedans
Le fait est que quand j'achète un produit et j'estime avoir le droit de l'utiliser sans restriction, et de le revendre comme bon me semble, comme j'ai pu le faire depuis 20 ans.
Que tu le veuilles ou non c'est un contrat que tu acceptes. Ou alors tu estimes aussi que ton patron a le droit de t'utiliser sans restriction et de te virer comme bon lui semble ?
29 septembre 2008, 15:00
Bah non mon petit poney, le droit du travail est très encadré, oui comme un picasso( en bois noble bien large et doré a l'or fin).
Les raisons de rupture d'un tel contrat sont nommées et encadrées d'une procédure (Lettre AR-entretien-préavis)
Un contrat commercial engage les parties qui le signe mais est encadré aussi mais honnêtement là c'est plus ta photo de vacance question épaisseur du cadre. Ceci dit les juges sont à même de reconnaitre que n'importe qu'elle cluf donne beaucoup trop de devoirs par rapport aux droits et déclarer les clauses léonines avant de déchirer le juriste de l'éditeur en 2 pour l'accrocher au dessus du banc des plaignants pour exemple.
En plus autant faire jouer le cluf c'est valable si j'ai copié et vendu le jeu mais certainement pas si je me suis séparé de mes droits. En France sorti du corps humain plus ou moins tout est aliénable.
29 septembre 2008, 15:11
Bestaflex a écrit :
Bah non mon petit poney, le droit du travail est très encadré, oui comme un picasso( en bois noble bien large et doré a l'or fin).
Les raisons de rupture d'un tel contrat sont nommées et encadrées d'une procédure (Lettre AR-entretien-préavis)
Un contrat commercial engage les parties qui le signe mais est encadré aussi mais honnêtement là c'est plus ta photo de vacance question épaisseur du cadre. Ceci dit les juges sont à même de reconnaitre que n'importe qu'elle cluf donne beaucoup trop de devoirs par rapport aux droits et déclarer les clauses léonines avant de déchirer le juriste de l'éditeur en 2 pour l'accrocher au dessus du banc des plaignants pour exemple.
En plus autant faire jouer le cluf c'est valable si j'ai copié et vendu le jeu mais certainement pas si je me suis séparé de mes droits. En France sorti du corps humain plus ou moins tout est aliénable.
Non. Et tu enfreint la loi dans un cas comme dans l'autre.
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 15:45
Ca m'etonnerait, sinon les boutiques de revente de jeu d'occasion (micromania, score games et autres king games, mais aussi tout ce qui est magasin de CD/DVD d'occasion) ne pourraient meme pas ouvrir (et pourtant il y en a, et pas qu'un peu meme). Donc il doit bien y avoir un moyen légal de se séparer du droit que tu as acheté et de revendre le support. Après charge a celui qui rachète le support d'acheter aussi le droit (j'imagine que dans le cas des boutiques de jeu d'occase, c'est la boutique qui est censée s'en occuper) sinon il a pas le droit de s'en servir je suppose. N'empeche que le fait de revendre un support que tu as légalement acheté n'est pas contraire au droit (enfin ca m'etonnerait). Le droit d'utiliser le support, c'est autre chose, mais encore une fois, c'est a l'acheteur de se mettre en règle pour pouvoir l'utiliser (il peut aussi l'acheter et ne pas s'en servir, genre pour la collection, je suppose).
Pour finir, l'argument de l'article est tout pourri: si les petits editeurs ne peuvent pas se faire de thunes sur les reventes d'occas ils n'ont pas d'avenir... et ben voyons!
29 septembre 2008, 16:28
LeChat a écrit :
Non. Et tu enfreint la loi dans un cas comme dans l'autre.
Mais quelle loi mon lapin ? Y'a pas de loi en l'occurence, juste un contrat.
Le problème c'est que tant que l'oeuvre est matérialisée, elle sera sous le coup du droit des biens meubles. Là c'est le contrat qui dit c'est de l'art c'est incorporel en fait y'a un cd mais c'est un service...
Demain j'achete un Renoir, le manuscrit de tonton flingueurs ou une photo de Daisy a poil je peux tout à fait la revendre, j'ai acheté un bien pas le droit de regarder.
Va expliquer a un juge que le CD n'est pas le produit mais l'oeuvre d'art inclue dessus. Mon avocat relis ce que j'ai écrit ci dessus et l'editeur prends une tape sur la main.
De mémoire un service est un reçu dans le temps contre un paiement donc un truc acheté une fois et dont tu as le droit de profiter a vie ressemble beaucoup a un bien meuble.
29 septembre 2008, 16:39
Bestaflex a écrit :
LeChat a écrit :
Non. Et tu enfreint la loi dans un cas comme dans l'autre.
Mais quelle loi mon lapin ? Y'a pas de loi en l'occurence, juste un contrat.
Le problème c'est que tant que l'oeuvre est matérialisée, elle sera sous le coup du droit des biens meubles. Là c'est le contrat qui dit c'est de l'art c'est incorporel en fait y'a un cd mais c'est un service...
Demain j'achete un Renoir, le manuscrit de tonton flingueurs ou une photo de Daisy a poil je peux tout à fait la revendre, j'ai acheté un bien pas le droit de regarder.
Va expliquer a un juge que le CD n'est pas le produit mais l'oeuvre d'art inclue dessus. Mon avocat relis ce que j'ai écrit ci dessus et l'editeur prends une tape sur la main.
De mémoire un service est un reçu dans le temps contre un paiement donc un truc acheté une fois et dont tu as le droit de profiter a vie ressemble beaucoup a un bien meuble.
C'est pas faux. Je fais peut-être un amalgame.
Ce qui semble te donner raison c'est que si tu achètes un film sur un support physique tu as le droit de le voir autant de fois que tu veux alors que tu paye ta place de cinéma (visionnage unique) et ta redevance télé (visionnage unique) sauf si tu graves sur un support (et là, tu payes une taxe supplémentaire).
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 16:47
plantmann a écrit :Ah! Enfin quelqu'un qui remarque ce qui m'avait fait bondir
Pour finir, l'argument de l'article est tout pourri: si les petits editeurs ne peuvent pas se faire de thunes sur les reventes d'occas ils n'ont pas d'avenir... et ben voyons!
29 septembre 2008, 16:47
Lama colérique a écrit :
plantmann a écrit :Ah! Enfin quelqu'un qui remarque ce qui m'avait fait bondir
Pour finir, l'argument de l'article est tout pourri: si les petits editeurs ne peuvent pas se faire de thunes sur les reventes d'occas ils n'ont pas d'avenir... et ben voyons!
Mince, va falloir que je lise l'article un de ces jours.
Kira: Of course not. You're a boy.
29 septembre 2008, 17:34
Les petits sont toujours l'alibi des gros qui, altruistes, ne pense qu'à ceux là.
C'est vrai réagit immédiatement Pascal Nègre, le piratage tue les petits artistes, arretez !
29 septembre 2008, 17:47
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