En l'occurrence, je sais pas si tu as lu l'article, mais je suis assez d'accord avec le contenu du télégramme: une partie non négligeable des journalistes "en vue" sortent des mêmes quelques "grandes écoles" que les politiques, ce qui faussent globalement leur point de vue et leur manière de traiter l'information. Je trouve d'ailleurs que c'est un problème global en France: ça tourne en circuit fermé entre quelques grandes écoles et quelques grandes familles qui contrôlent plus ou moins tout.
L'aristocratie n'est pas morte en France, elle a seulement changé de visage, d'ailleurs nous avons un empereur sur le trône.
D'accord avec Plantmann (par contre, la situation n'est pas forcément plus reluisante aux US). Cela fait bien longtemps qu'une enquête ébranlant le pouvoir n'est pas sortie d'un journal "majeur" (en termes de parts de marché), que ce soit en France ou aux US (et non, malgré le mot "ébranlant", l'affaire de Monica et du cigare n'est pas vraiment une affaire d'état).
"Ces journalistes [...] se considèrent plutôt comme des intellectuels préférant analyser les événements et influencer les lecteurs plutôt que reporter des faits."
Magnifiquement vrai.
L'objectivité est censée être l'essence même du journalisme, ce qui semble avoir été un peu oublié par beaucoup de nos "journalistes".
lundi 13 decembre 2010, 20:47
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Erotomane