Pour l’agronome, qui se mue en économiste agraire, la question relève moins de la valeur intrinsèque de la production - la luzerne se vend aux éleveurs - que du système économique. Il faut organiser des marchés permettant la commercialisation de produits plus variés, inciter à des productions permettant de s’affranchir des importations de tourteaux de soja pour animaux, déployer une vision agrosystémique à l’échelle régionale… C’est plutôt là que «le bât blesse», admet-il.
C'est plutôt ça qui fait flipper. J'extrapole peut-être un peu, mais ça veut dire pour moi que tout le monde change de méthode en même temps, ou personne. Parce que l'écolo bobo qui va tester ça de manière isolée, il risque de se faire écraser par la concurrence.
EDIT: fôte honteuse.
Akshell a écrit :
ça doit pouvoir s'organiser, les agriculteurs ont l'habitude via les coopératives non ?
Ça existe déjà, même si pas encore à des échelles suffisantes pour être représentatif. Et parfois même sur la chaîne entière, du producteur de céréales ou fourrage jusqu'au client du restaurant.
Mais c'est fait pour le moment dans le cadre de filière à haute valeur ajoutée (genre bétails haut de gamme pour restos étoilés), la difficulté étant d'adapter le modèle à plus grande échelle, ce qui nécessiterait d'impliquer notamment la grande distribution...
*Après lecture de l'article*
Bon, en fait, rien de nouveau, ça fait quelque temps que l'on sait qu'il est tout à fait possible de contrôler les adventises par du désherbage mécanique et de la rotation.
En fait, l'article aurait pu se contenter de la conclusion. Il n'y a pas de débouché etpicesttout
mercredi 26 septembre 2012, 18:55
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Erotomane