lles étouffent, développent des pathologies respiratoires, sombrent parfois dans le cannibalisme. La volaille est électrocutée, ébouillantée avant d’être égorgée. Dans cet environnement, les dindons reproducteurs sont sélectionnés depuis des décennies notamment pour leur volume de chair. Leurs cœurs lâchent prématurément, les os ne suffisent plus pour supporter leur masse.
Ok.
Jen: Wings? I don't have wings!
Kira: Of course not. You're a boy.
Finalement, je suis tombé sur un article de chercheurs, repris ensuite dans Slate, qui ont réussi à démontrer quelque chose de vraiment intéressant: l’obésité n’a pas de lien direct prouvable avec la quantité de nourriture ingérée, et elle n’est pas la cause de toutes les maladies en général associées à un important surpoids. L’obésité est en fait un symptôme d’empoisonnement alimentaire.
Quand on fait le lien entre les deux articles, ça donne l'impression effrayante que la sélection génétique des dindes (valable aussi pour les bœufs, porcs, etc.) aboutit à transmettre (par les hormones ?) l'état physique dans lequel elles sont.
On devient ce qu'on mange, on mange des monstres, on devient des monstres.