La taxe professionnelle supprimée en 2010
Merci.
Dans certains cas de figure, c'est une catastrophe pour les communes. Il est de bon gout dernièrement pour les communes de vivre au dessus de leurs moyens en investissant dans les piscine communal ou d'autre équipements sportifs par exemple, qui fait plaisir à la populace, mais qui demande un entretien et du personnel qui pèse énormément sur la commune.
La disparition de la taxe professionnelle demande au communes d'aller cherche le fric à au autre endroit et ce n'est pas dans leur cul qu'elles peuvent le trouver, mais dans le notre.
D'un autre coté la taxe professionnelle est à mon gout un aberration puisqu'elle taxe les investissements des entreprises.
Elle pourrait être déplacé sur d'autres postes comme une augmentation de la taxe sur les bénéfices par exemple qui est moins pénalisante pour les entreprises, et encourage les investissements d'un autre coté.
Mais à mon avis c'est surement ce que va faire l'état qui va gagner des deux cotés.
Merci.
Donc c'est vrai que taxer des investissements c'est de la connerie (et dissuasif pour les entreprises) mais il faut un autre moyen de financer les communes.
Sakorzy va faire quelque chose de logique en la supprimant (mais sûrement pour de mauvaises raisons) mais il va aussi sûrement nous baiser pour son remplacement.
Ma commune n'est pas importante en population bien que très étendue géographiquement et le maire (qui est le même depuis plusieurs mandats) réussit en permanence à n'avoir _aucun_ endettement depuis des années malgré le développement régulier de notre commune. Nos taxes n'ont donc pas augmenté depuis des années.
Je me demande si l'on va réussir à conserver une telle gestion...
Quel est la situation dans vos communes ?
J'habite Paris et la taxe pro est une manne, qui se raréfie certes, mais qui soutient pas mal mes impôts locaux bas... La virer c'est remettre la pression sur la population, vivre à paris c'est déjà cher, les impôts fonciers viennent de prendre 25% et là ça sent un peu le coup de gourdin parce que je vois pas l'autre Delanoe se résoudre à arrêter Paris-plage ou de changer les ampoules de la tour Eiffel.
Sinon la taxe pro c'est vrai que c'est de la baise dans la mesure ou ça taxe à mort toutes les activités qui se fondent sur les immobilisations (le matériel d'exploitation). Attention à ne pas confondre avec l'investissement, si vous mettez 5 milliards en R&D pour un brevet ça ne va rien couter, par contre acheter une machine-outil c'est prévoir de payer chaque année 16% de 84% de sa valeur d'achat.
Après tous ceux qui se penchent sur le dossier depuis des années conviennent de 2 chose :
- le mode de calcul est archaïque, favorise les services par rapport à l'industrie, pénalise l'investissement lourd etc...
- les autorités locales ont besoin de cet argent pour vivre. (attention aux taux tout de même parce que toutes les boites qui quittent Paris se rendent comptent après coup des taux pratiqués en banlieue qui parfois compense allègrement la différence de loyer)
Donc les vrais intellectuels se sont dit qu'il fallait garder une imposition mais une imposition juste comme par exemple... la taxe carbone. Où l'entreprise est pénalisée sur ses choix de développement durable et non sur ses investissements.
Enfin taxer les résultats en France c'est une bonne idée mais tu fais fuir tout l'actionnariat qui se sert sur ces résultats... Je pense que ce serait une bonne chose de moins intéresser les hedge-funds mais ce n'est clairement pas l'avis de la politique qui y voit de l'investissement étranger arriver en France et non des vautours qui pressent le jus de ses boîtes, se nourrissent de leur gras puis revendent des coquille vides de tout espoir de produit durables futurs.
D'un autre coté la taxe professionnelle est à mon gout un aberration puisqu'elle taxe les investissements des entreprises.
Elle pourrait être déplacé sur d'autres postes comme une augmentation de la taxe sur les bénéfices par exemple qui est moins pénalisante pour les entreprises, et encourage les investissements d'un autre coté.
Mais à mon avis c'est surement ce que va faire l'état qui va gagner des deux cotés.
stillcut a écrit :
Plutôt que les bénéfices en général, ne vaudrait il pas mieux cibler uniquement les bénéfices résultants de placement financiers "exotique", style produits dérivés.
L'achat de capital dans une entreprise prometteuse ne me parait pas malsain.
Par contre voir du fric grossir sur du des produits style swap par contre ...
Been there, done that.
Si tu veux une liste des choses qui devrait être massivement taxées :
- La prise de participations majoritaires en vue de spéculation. (j'achète ta boite, non pour devenir un entrepreneur, non pour faire l'expansion de la mienne, juste pour la saigner a mort, boire tout ce sang et laisser sur le carreau un truc qui vivotera quelques années tout au plus)
- Tout ce qui a trait à la spéculation boursière. 18% pour les plus values c'est ridicule.
En // je te foutrais des règles d'éthique en entreprise :
- réglementation des comités de direction (tu peux pas être administrateur de 50 boites)
- évaluation croisée anonyme : ton patron t'évalue, le service évalue le patron.
- implication plus importante du CE dans la politique de la boite en lui filant des voix au comité.
- Attribution d'une part statutaire des parts de la boites aux salarié (à l'embauche, épargne salariale) etc..
- Création d'une autorité de médiation syndicat/patronat. Les mauvais agissements des uns seront dénoncés par les autres et toutes discussion se fera via médiateur (ou groupe type prud'homme)
Et j'ai plein de projets comme ça pour un peu tout.
Bestaflex a écrit :
Been there, done that.
Si tu veux une liste des choses qui devrait être massivement taxées :
- La prise de participations majoritaires en vue de spéculation. (j'achète ta boite, non pour devenir un entrepreneur, non pour faire l'expansion de la mienne, juste pour la saigner a mort, boire tout ce sang et laisser sur le carreau un truc qui vivotera quelques années tout au plus)
- Tout ce qui a trait à la spéculation boursière. 18% pour les plus values c'est ridicule.
En // je te foutrais des règles d'éthique en entreprise :
- réglementation des comités de direction (tu peux pas être administrateur de 50 boites)
- évaluation croisée anonyme : ton patron t'évalue, le service évalue le patron.
- implication plus importante du CE dans la politique de la boite en lui filant des voix au comité.
- Attribution d'une part statutaire des parts de la boites aux salarié (à l'embauche, épargne salariale) etc..
- Création d'une autorité de médiation syndicat/patronat. Les mauvais agissements des uns seront dénoncés par les autres et toutes discussion se fera via médiateur (ou groupe type prud'homme)
Et j'ai plein de projets comme ça pour un peu tout.
Depuis que j'ai changé de travail et que je m'intéresse maintenant à la partie comptable, mais aussi au calcul des frais généraux, établissement des prix de ventes, calculs des marges, etc... je dois avouer que je regarde l'entreprise d'un autre oeil ( je parle des PME ).
Je prévois même de faire un petit cours aux ouvriers sur l'impacte de la masse salarial dans une entreprise pour qu'ils comprennent mieux pourquoi je ne fais que des équipes de deux sur les chantiers, la ou ils auraient parfois besoin d'être trois, mais que je préfère leur donner plus d'équipements pour compenser.
Houlà mon amis tu parles du remplacement du travail par le capital. Débattu mille fois et mille fois résolu en faveur du travail, c'est plus cher mais c'est mieux fait -toujours-.
Bon là on retourne dans les grande théories de l'OST (organisation scientifique du travail) à ne pas confondre avec STO (Arbeit macht frei). En gros les gars se sont rendus compte qu'avoir une machine qui serre des écrous c'est moins cher et plus productif qu'un gars qui serre des écrous... puis un jour ils ont changé une variable :
- qualité des écrous, la machine pète tous ceux qui sont mal fondus
- taille de l'écrou, recalibrage total de la machine.
- etc...
Et aussi que finalement il y a toujours des trucs pas faisables par machine et que ça limite l'efficacité de celles ci en faisant goulot d'étranglement de la productivité.
Donc si tu donnes à 2 gars le boulot de 3 juste en compensant par du matos, ça peut pas le faire. Il faut que tu donnes plus de temps et là a toi de faire tes calculs de coût de revient : 2 gars sur 2j cela coute t'il plus cher que 2,5 sur un jour.
Après ouais le travail en France c'est cher, pour 1 euros que tu file au gars, 1.5 sortent de ta poche et lui n'en touche que 75cts mais d'un autre côté tu as une flexibilité et une source d'initiative qu'aucune machine ne te fournira.
Euh j'imagine que cela ne s'applique pas vraiment à ton cas et que tu as fais tes calculs, c'est juste un cours de micro économie à l'usage des autres.
Bestaflex a écrit :
- Création d'une autorité de médiation syndicat/patronat. Les mauvais agissements des uns seront dénoncés par les autres et toutes discussion se fera via médiateur (ou groupe type prud'homme)
En fait je refondrais le principe syndical en poussant à la création d'un syndicalisme au niveau de la société regroupés par branches pro et affinités au nivau national. fini les dinosaures puants comme on a en France. En gros je promotionne les délégués du personnel et vire les délégués syndicaux. Et le médiateur c'est instaurer un cadre public à toute négociation d'importance, par un intermédiaire, un médiateur.
Bestaflex a écrit :
En fait je refondrais le principe syndical en poussant à la création d'un syndicalisme au niveau de la société regroupés par branches pro et affinités au nivau national. fini les dinosaures puants comme on a en France. En gros je promotionne les délégués du personnel et vire les délégués syndicaux. Et le médiateur c'est instaurer un cadre public à toute négociation d'importance, par un intermédiaire, un médiateur.
Akshell a écrit :
en plus c'est une idée neuve, jamais tentée.
Le défaut est que le soviet est unique par entité, ce que semblait reprendre ton idée, mais au niveau d'une entreprise tu auras toujours une différence entre cadre / ouvrier dans l'industrie, cadre / commerciaux ou cadre / chef de projet dans les SSII, et mains au seins de ses groupes tu peux avoir des visions différentes.
C'est pour ça que des syndicats trans-entreprise qui dans chaque société peuvent regroupé peu de personnes (CNT par exemple) peuvent avoir un intérêt régional ou par branche.
En fait quasiment aucun syndicat n'est une entité unique, mais une confédération par branche / région.
Les problèmes de corruptions, népotismes, détournement de fonds, etc. sont propre au pouvoir pas à leur mode d'organisation.
D'où la notion de médiateur public qui pourra organiser une rétorsion sur les personnes coupables d'agissements répréhensibles.
Aujourd'hui il est très difficile pour une entreprise de faire savoir que le représentant syndical est un enculé. Difficile de prendre au sérieux le type qui dit que son adversaire est un connard.
Le truc c'est qu'actuellement les transactions syndicat/direction sont opaques. Comment savoir si sur 4 propositions les 3 non acceptées ont été proposées par le délégué ? Tout ça parce qu'issu de l'entrepôt il a fait passer la demande des manutentionnaires avant celle des secrétaires ?
Je suis le premier à dire qu'en France on est sous-syndiqués mais aussi qu'il faut revoir sérieusement le système en place.
En fait je veux leur donner plus de pouvoir tout en les soumettant à plus de contrôle, par les pouvoirs publics mais aussi leurs encartés.
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.