Nintendo DS
Les premiers mois furent difficiles, non pas qu'il n'y ait eu que des mauvais jeux, mais il y en avait peu. Si peu que, même pour 150€ (somme fort raisonnable comparé à la concurrence), ça faisait un peu chier de n'avoir à se mettre sous la dent qu'une douzaine de jeux. Heureusement, c'est bien fini tout ça. Les éditeurs se bougent. Merci Mariokart et Nintendogs. Il y a un peu moins d'un an, sortait en France la dernière console portable de Nintendo, la Dual-Screen (un normal en haut, un tactile en bas) ou DS pour les intimes (ou ceux qui ne se la pètent pas en disant "Dual Screen" comme je viens de le faire).
Les premiers mois furent difficiles, non pas qu'il n'y ait eu que des mauvais jeux, mais il y en avait peu. Si peu que, même pour 150€ (somme fort raisonnable comparé à la concurrence), ça faisait un peu chier de n'avoir à se mettre sous la dent qu'une douzaine de jeux. Heureusement, c'est bien fini tout ça. Les éditeurs se bougent. Merci Mariokart et Nintendogs.
Touch me !
La DS est un petit OVNI. Presque une nouvelle façon de jouer. Outre l'utilisation du stylet, on peu souffler dessus, crier dedans, et, avec l'arrivée très prochaine du nouveau jeu pour débiles (dans lequel je vais sûrement investir, donc), Wario Ware Twisted, on pourra la secouer ou l'incliner pour jouer. Et même si au final assez peu de jeux utilisent vraiment ces possibilités, là aussi, on dirait que les éditeurs (autre que Nintendo, j'entends) commencent à oser sortir des trucs intéressants. Enfin, petit accessoire non négligeable, la DS est retrocompatible avec les jeux GameBoy Advance.
J'en veux du jeu
Dans les jeux tirant pleinement partie du bousin, on peut citer parmis d'autres Another Code, un jeu d'aventure où l'écran tactile est largement mis à contribution, Polarium, prisedetete-like qui se joue entièrement au stylet, Advance Wars DS, un jeu de stratégie tour à tour, Lost In Blue, un Koh Lanta avec deux merdeux, Meteos, un Tetris-like foutrement addictif. D'autres titres, non moins excellents, n'utilisent que très partiellement les fonctionnalités spéciales de la DS, comme Castlevania DS, ou Partners In Time par exemple.
Mais le meilleur reste à venir, avec le très attendu Phoenix Wright, simulation d'avocats dans laquelle on pourra objecter en hurlant dans le micro, Trauma Center, où on devra gérer un service d'urgences et opérer à coup de stylet, Worms Open Warfare et bien évidemment Metroid Prime Hunters, FPS à la maniabilité étonnante pour une petite console.
La console utilise en plus et depuis peu la connectivité WiFi, qui permet d'affronter un Coréen à l'excellent Mario Kart DS tout en coulant son bronze. Cette fonctionnalité se développe peu à peu (le WiFi, pas le coulage de bronze), et des annonces alléchantes sont apparues il y a peu, comme la communication vocale dans Metroid Prime Hunters, le téléchargement de contenu ou un explorateur Internet qui n'est pas à écarter.
Côtés obscurs
Tout n'est pas tout rose, enfin ça dépend du point de vue. En effet, la petite DS n'est qu'une console de jeux, à l'inverse de sa concurrente directe qui est un vrai outil multimédia portable, mais, et là, ça n'engage que moi, la DS, elle, reste une vraie console de jeu. Dans la même optique, la DS n'a une autonomie "que" de 5 à 6 heures, ce qui est quand même assez court, mais comparé à la PSP, ça fait doucement rigoler les possésseurs de DS. En fait, LE gros point noir de cette console est son esthétique plutôt disgracieuse. Ben quoi? Faut bien trouver quelque chose.
3 + :
-Les fonctionnalités spéciales
-Le prix : 140€ le bundle avec Mario Kart, 130€ seule.
-Une VRAIE console de jeux
3 - :
-Peu de homebrew/chiant à exploiter
-Moche
-Juste une console de jeux (est-ce vraiment un défaut?)
Détourageophile