Préparation du planeur (DG500, biplace qualifié voltige positive) avec la pilote (marraine de mon Fils et Championne de France de voltige en Planeur) et initiation aux commandes et instruments, pour ma femme, je rappelle que j'ai mon Brevet de Base avion depuis 15 ans, 23.000h de simulateur anti-porte-avion et que je n'ai pas volé depuis cette époque en fait.
Le vol de ma femme. Ma femme est un de ces cas tragique de mal des transports, sortir du parking lui retourne le bide. Bref au bout de 3 minutes de remorquage et pendant les 20 minutes de vol suivantes elle remplira copieusement le sac papier mis à disposition. 6 heures plus tard elle se couchera barbouillée sans manger.
Mon tour. Déjà c'est super étriqué, je mesure 1m87 et il aura fallu mettre les palonnier au fond pour que je tienne et encore c'est pas top dans la mesure où je dois un peu ramener les jambes vers le corps pour ne pas les bloquer. La faute au parachute, obligatoire. La position est bizarre, en avion c'est un peu comme en voiture, assis; Là on est quasiment allongé dans un cercueil, la verrière étant à 15-20cm de ma tête.
Le remorquage, le planeur n'ayant pas de moteur un avion le remorque jusqu'à 500m d'altitude (instruments en m et km/h en planeur) à la charge du pilote de trouver des ascendant pour la suite sous peine de devoir se poser et faire un "rowenta" (fer à repasser) ou devenir pilote de la "Tefal Air Force". Bref c'est assez bizarre de se faire tracter surtout au moment où on libère et que le planeur ralenti.
La pilote nous a ensuite collé dans une "pompe" pour monter vers 1000m puis m'a laissé les commandes pendant quasiment 3/4 d'heure pendant lesquelles j'ai joué à chercher les ascendants pour monter jusqu'à 1600m soit presque le plafond autorisé (base des cumulus).
Pour un pilote d'avion je dois dire que c'est carrément grisant de ne pas subir le bruit du moteur et de prendre de l'altitude sans toucher à l'assiette. Surtout que le sensation de montée se ressent, on sent lorsque l'on passe dans un ascendant et on doit chercher à le centrer. Pour ma part j'ai chopé un 6m/s et c'est assez violent
Comme en avion le plus tendu reste de voler symétrique et d'essayer de garder ce putain de fil de laine dans l'axe.
En terme de pilotage c'est beaucoup plus fin que l'avion dans le sens ou le moindre mouvement de manche entraine une réaction, la zone neutre est particulièrement restreinte car les surfaces de contrôle sont énorme.
Pour finir ma chère pilote m'a gratifié d'une sympathique double boucle à la verticale du terrain sous les applaudissement du public dixit ma femme (encore un peut verte) dans lesquelles on s'est mangé 3G neg (et un énorme sourire niais sur ma gueule).
Enfin l'atterrissage est une expérience en soit car le sol est à 30cm des fesses et allongé la visibilité n'est pas idéale.
Bref excellente expérience, au point que je me dis que si c'était a refaire j'aurais fait planeur plutôt qu'avion.
Une bonne piste pour l'escadre Faisez face :
Aéroport Juancho E. Yrausquin, Saba (Antilles néerlandaises) : une des pistes les plus dangereuses du monde : très courte, et entourée par la montagne d’une part, et des falaises d’autre part.
Merci de l'info kaplan, j'ai du coup choppé des scènes pour ces 2 aéroports.
Bilan : Saba est franchement jouable (avec un petit appareil bien sûr), mais Lukla est bien galère (altitude, virage court, et surtout l'inclinaison de la piste). Ca m'a rappelé Courchevel qui est bien tendu aussi :
Si je me souviens bien de la vidéo, je crois que la grosse différence entre Courchevel et Lukla est que pour cette dernière, tu as une montagne pile en face de toi.
Ce qui doit être assez pratique quand tu t'aperçois que tu as foiré ton approche et que tu vas être trop long.
Erotomane