À lire cette semaine...
Heu, je suis sûrement très con, mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre le fin mot de l'histoire. En partant du postulat que le mec est aussi con que moi, et en plus en le mettant dans une salle d'audience, ce n'est pas si simple de détecter le piège...
14 janvier 2009, 15:40
Ce cas relève de 2 choses : d'une part le traitement d'une accusation d'attouchements. A mon sens après un divorce houleux ou ce genre de point n'est pas soulevé on tempère les urgences de la procédure. D'ailleurs vu l'impact sur la vie des mis en examen dans ce genre d'affaires, la prudence est de mise, même après un non lieu. Comment aller bosser, faire ses courses, regarder la télé quand on t'accuse de "toucher" des enfants.
Sur le jugement que dire... s'il pense ce qu'il a dit le juge ne peut condamner la maratre par contre un petit commentaire comme ils savent en faire aurait été le bienvenu. Par contre si les mots ont dépassé sa pensée c'est un loupé de son avocat pour la préparation : attention ce genre d'accusation ne tient que si xxx donc ils vont tenter de vous baiser en xxx et peut être du juge qui aurait pu lui laisser une chance en reposant la question.
14 janvier 2009, 16:11
L'avocat du mec aurait pu poser des questions à la maratre (si c'est autorisé) ou au moins interpeller le juge sur le fait que l'avis du mec n'est pas forcément très éclairé: "Mon client est naïf monsieur le président, il n'imagine pas que sa belle-mère est peut-être juste une vieille pute".
14 janvier 2009, 16:19
Je comprends mal que se soit son opinion qui détermine le jugement et pas celle du juge, il sert à quoi sinon ?
14 janvier 2009, 16:22
hohun a écrit :
Heu, je suis sûrement très con, mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre le fin mot de l'histoire. En partant du postulat que le mec est aussi con que moi, et en plus en le mettant dans une salle d'audience, ce n'est pas si simple de détecter le piège...
Sauf que toi, tu n'as pas déjà rencontré un avocat après avoir porté plainte pour dénonciation calomnieuse (et c'est probablement même l'avocat qui a lui même défini le chef d'accusation, parce que monsieur tout le monde ne connaît pas forcément la nomenclature des motifs de plainte.
Après, le gars, même s'il a été briefé avait de quoi perdre les pédales et "se faire avoir".
Bien que l'accusation d'attouchement avaient été balayée d'un non lieu, la vieille venait de redire devant une salle de tribunal que si on laissait la gamine à son père, celui-ci finirait par lui faire du mal.
Déjà, pendant des oraux de concours, alors qu'on a bien révisé son sujet, on arrive à répondre des conneries à une question piège, même si l'examinateur ne vous a pas insulté ; alors imaginez dans les circonstances de ce que vivait le type...
14 janvier 2009, 16:23
Akshell a écrit :
Je comprends mal que se soit son opinion qui détermine le jugement et pas celle du juge, il sert à quoi sinon ?
C'est lui qui porte plainte. S'il reconnait lui même qu'on ne se situe pas dans le cadre de la caractérisation de la plainte qu'il a posée, le procès n'a plus lieu d'être.
De façon plus flagrante, c'est le même genre de problème que si tu portes plaintes pour vol, et pendant le procès, tu reconnais avoir donné ton bien à celui que tu considères comme ton voleur.
14 janvier 2009, 16:26
Bestaflex a écrit :
Sur le jugement que dire... s'il pense ce qu'il a dit le juge ne peut condamner la maratre par contre un petit commentaire comme ils savent en faire aurait été le bienvenu. Par contre si les mots ont dépassé sa pensée c'est un loupé de son avocat pour la préparation : attention ce genre d'accusation ne tient que si xxx donc ils vont tenter de vous baiser en xxx et peut être du juge qui aurait pu lui laisser une chance en reposant la question.
Ou le juge aurait pu reformuler la question en précisant qu'en répondant par l'affirmative, le plaignant reconnaitrait qu'il n'y avait pas calomnie.
Le plus lolesque serait d'apprendre qu'en fait le plaignant était réellement un pédophilou.
14 janvier 2009, 17:01
JustineF a écrit :
Akshell a écrit :
Je comprends mal que se soit son opinion qui détermine le jugement et pas celle du juge, il sert à quoi sinon ?
C'est lui qui porte plainte. S'il reconnait lui même qu'on ne se situe pas dans le cadre de la caractérisation de la plainte qu'il a posée, le procès n'a plus lieu d'être.
De façon plus flagrante, c'est le même genre de problème que si tu portes plaintes pour vol, et pendant le procès, tu reconnais avoir donné ton bien à celui que tu considères comme ton voleur.
Sauf que dans ce cas tu te fais déchiré parce que tu as abusé de la justice pour rien.
D'ailleurs mettons tu lances une accusation de pédophilie pour faire chier ton voisin et que tu as 0 preuves, si l'enquête te donne tort (forcément) tu te fais défoncer ?
14 janvier 2009, 17:14
peu importent les preuves, c'est la bonne foi qui compte dans ce cas, et là ça devient très difficile de faire la part des choses.
14 janvier 2009, 22:11
Bestaflex a écrit :
D'ailleurs mettons tu lances une accusation de pédophilie pour faire chier ton voisin et que tu as 0 preuves, si l'enquête te donne tort (forcément) tu te fais défoncer ?
Ben c'est exactement ce qui s'est passé dans l'affaire exposée :
Le type a été accusé d'inceste par la mamie qui n'avait pas de preuve.
Le procès a blanchi le type, et "pour qu'elle se fasse défoncer", comme tu dis, il a enchainé avec un procès pour dénonciation calomnieuse...
Sauf que cette qualification suppose que la personne ayant dénoncé était consciente qu'elle mentait.
15 janvier 2009, 16:30
Ajouter un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.