Les piliers de la terre
article de Ellendhel
, publié le 21 decembre 2007 à 13:27
Voilà, ce sont les fêtes de fin d'année et vous êtes coincé avec deux ou trois membres de la belle famille pour une partie de Monopoly, Trivial Pursuit voire même de Scrabble.
Il est grand temps de chambouler les vieilles traditions familiales et de titiller votre nerf ludique avec quelque chose de plus plaisant : Les piliers de la terre sera donc votre nouveau jeu de plateau.
Pour les plus cultivés d'entre vous, vous aurez rapidement remarqué que la boîte porte en grosses lettres le titre éponyme d'un roman et que le nom de l'auteur (Ken Follet) apparaît aussi. Soyez rassurés, inutile d'avoir lu des centaines de pages pour profiter du jeu. Ceux qui l'auront fait retrouveront le même cadre, des personnages identiques mais n'auront aucun avantage lors de la partie.
Voilà, ce sont les fêtes de fin d'année et vous êtes coincé avec deux ou trois membres de la belle famille pour une partie de Monopoly, Trivial Pursuit voire même de Scrabble.
Il est grand temps de chambouler les vieilles traditions familiales et de titiller votre nerf ludique avec quelque chose de plus plaisant : Les piliers de la terre sera donc votre nouveau jeu de plateau.
Pour les plus cultivés d'entre vous, vous aurez rapidement remarqué que la boîte porte en grosses lettres le titre éponyme d'un roman et que le nom de l'auteur (Ken Follet) apparaît aussi. Soyez rassurés, inutile d'avoir lu des centaines de pages pour profiter du jeu. Ceux qui l'auront fait retrouveront le même cadre, des personnages identiques mais n'auront aucun avantage lors de la partie.
But du jeu et règlesEt le but de la partie d'ailleurs ? Bâtir une cathédrale. Ou en tout cas faire travailler vos ouvriers et artisans pour cela.
Il n'y a pas de réelle compétition, et quoi qu'il advienne, la cathédrale sera construite. Vous devez, en tant que bâtisseur, vous en tirer mieux que les autres (avec un décompte de point de victoires pour départager tout le monde).
Chaque joueur, entre deux et quatre, dirige une équipe de trois bâtisseurs avec quelques ouvriers et artisans sous ses ordres.
Les tâches sont assez simples : à chaque tour vous envoyez des ouvriers récupérer des matières premières (sable, bois, pierre), vos artisans s'en servent pour construire le bâtiment, ce qui vous rapporte des points de victoire.
Reste les bâtisseurs qu'il faudra envoyer auprès du roi ou des religieux pour obtenir quelques faveurs (ne pas payer d'impôt, embaucher des ouvriers ou artisans, commercer au marché, ...) et ainsi obtenir quelques avantages sur vos concurrents.
Ajoutez à tout cela une dose de hasard. Rien de très compliqué : à chaque tour, des cartes sont mises sur le plateau pour apporter quelques évènements, que ce soit l'arrivée d'alliés, de l'hiver qui provoque la famine ou d'une statue de la Vierge qui encourage vos artisans.
Le point majeur lié au hasard est la répartition des bâtisseurs : ils sont tous placés dans un sac et sorti un par un, ce qui permet au joueur concerné de le jouer immédiatement (en payant en or) ou après tous les autres (gratuitement). Ce qui rend plus délicat la mise en oeuvre de sa stratégie, on ne peut être premier tout le temps, l'or entrant assez peu à chaque tour.
Voilà pour les principes généraux... Et une fois lancé, que donne ce jeu ?Quelques bons points : on peut autant jouer à deux qu'à trois ou quatre. On n'utilise pas forcément les mêmes stratégies, mais il y a toujours autant d'intérêt.
Pour la durée, le nombre de tours est fixé à six, ce qui fait qu'en moins de deux heures vous serez parvenu à bout.
La résolution des actions est clairement indiquée sur le plateau, même après trois tours de votre première partie vous ne devriez plus avoir besoin de garder le nez dans les règles.
N'ayant pas de compétition et assez peu de hasard, le jeu se base surtout sur la gestion. Le joueur qui gagnera sera celui ayant récolté au mieux ses ressources, embauché les artisans les plus productifs et récupéré quelques atouts dans sa manche, le tout avec un peu de réserves et d'anticipation.
La difficulté vient du fait que les artisans et les avantages sont en nombre restreint : une seule place est disponible auprès du roi pour éviter l'impôt, chaque artisan est unique. Il faut donc saisir rapidement les occasions (surtout pour le placement des bâtisseurs).
C'est là la différence entre une partie à deux ou quatre joueurs. À deux, la partie est tranquille, il reste toujours quelque chose à grappiller. À quatre, on peut vite se faire griller la politesse.
Avis et conclusionAprès plusieurs parties on affine mieux ses tactiques certaines cartes étant prévues pour sortir à certains tours (les fondeurs de cloche par exemple, n'apparaissent qu'en fin de partie) on peut donc anticiper certaines dépenses.
C'est l'une des limites du jeu : même si un certain renouvellement est possible, on se retrouve face à des situations similaires.
Je trouve dommage également qu'il ne soit pas prévu de dialogue, d'échange ou de commerce entre les joueurs, cela pourrait permettre à une personne un peu à la traîne de se refaire.
Pour terminer, le matériel de jeu est de très bonne qualité, et le plateau et les cartes sont bien illustrées, c'est toujours appréciable pour faire découvrir un jeu à des amis.
Il est grand temps de chambouler les vieilles traditions familiales et de titiller votre nerf ludique avec quelque chose de plus plaisant : Les piliers de la terre sera donc votre nouveau jeu de plateau.
Pour les plus cultivés d'entre vous, vous aurez rapidement remarqué que la boîte porte en grosses lettres le titre éponyme d'un roman et que le nom de l'auteur (Ken Follet) apparaît aussi. Soyez rassurés, inutile d'avoir lu des centaines de pages pour profiter du jeu. Ceux qui l'auront fait retrouveront le même cadre, des personnages identiques mais n'auront aucun avantage lors de la partie.
Voilà, ce sont les fêtes de fin d'année et vous êtes coincé avec deux ou trois membres de la belle famille pour une partie de Monopoly, Trivial Pursuit voire même de Scrabble.
Il est grand temps de chambouler les vieilles traditions familiales et de titiller votre nerf ludique avec quelque chose de plus plaisant : Les piliers de la terre sera donc votre nouveau jeu de plateau.
Pour les plus cultivés d'entre vous, vous aurez rapidement remarqué que la boîte porte en grosses lettres le titre éponyme d'un roman et que le nom de l'auteur (Ken Follet) apparaît aussi. Soyez rassurés, inutile d'avoir lu des centaines de pages pour profiter du jeu. Ceux qui l'auront fait retrouveront le même cadre, des personnages identiques mais n'auront aucun avantage lors de la partie.
But du jeu et règlesEt le but de la partie d'ailleurs ? Bâtir une cathédrale. Ou en tout cas faire travailler vos ouvriers et artisans pour cela.
Il n'y a pas de réelle compétition, et quoi qu'il advienne, la cathédrale sera construite. Vous devez, en tant que bâtisseur, vous en tirer mieux que les autres (avec un décompte de point de victoires pour départager tout le monde).
Chaque joueur, entre deux et quatre, dirige une équipe de trois bâtisseurs avec quelques ouvriers et artisans sous ses ordres.
Les tâches sont assez simples : à chaque tour vous envoyez des ouvriers récupérer des matières premières (sable, bois, pierre), vos artisans s'en servent pour construire le bâtiment, ce qui vous rapporte des points de victoire.
Reste les bâtisseurs qu'il faudra envoyer auprès du roi ou des religieux pour obtenir quelques faveurs (ne pas payer d'impôt, embaucher des ouvriers ou artisans, commercer au marché, ...) et ainsi obtenir quelques avantages sur vos concurrents.
Ajoutez à tout cela une dose de hasard. Rien de très compliqué : à chaque tour, des cartes sont mises sur le plateau pour apporter quelques évènements, que ce soit l'arrivée d'alliés, de l'hiver qui provoque la famine ou d'une statue de la Vierge qui encourage vos artisans.
Le point majeur lié au hasard est la répartition des bâtisseurs : ils sont tous placés dans un sac et sorti un par un, ce qui permet au joueur concerné de le jouer immédiatement (en payant en or) ou après tous les autres (gratuitement). Ce qui rend plus délicat la mise en oeuvre de sa stratégie, on ne peut être premier tout le temps, l'or entrant assez peu à chaque tour.
Voilà pour les principes généraux... Et une fois lancé, que donne ce jeu ?Quelques bons points : on peut autant jouer à deux qu'à trois ou quatre. On n'utilise pas forcément les mêmes stratégies, mais il y a toujours autant d'intérêt.
Pour la durée, le nombre de tours est fixé à six, ce qui fait qu'en moins de deux heures vous serez parvenu à bout.
La résolution des actions est clairement indiquée sur le plateau, même après trois tours de votre première partie vous ne devriez plus avoir besoin de garder le nez dans les règles.
N'ayant pas de compétition et assez peu de hasard, le jeu se base surtout sur la gestion. Le joueur qui gagnera sera celui ayant récolté au mieux ses ressources, embauché les artisans les plus productifs et récupéré quelques atouts dans sa manche, le tout avec un peu de réserves et d'anticipation.
La difficulté vient du fait que les artisans et les avantages sont en nombre restreint : une seule place est disponible auprès du roi pour éviter l'impôt, chaque artisan est unique. Il faut donc saisir rapidement les occasions (surtout pour le placement des bâtisseurs).
C'est là la différence entre une partie à deux ou quatre joueurs. À deux, la partie est tranquille, il reste toujours quelque chose à grappiller. À quatre, on peut vite se faire griller la politesse.
Avis et conclusionAprès plusieurs parties on affine mieux ses tactiques certaines cartes étant prévues pour sortir à certains tours (les fondeurs de cloche par exemple, n'apparaissent qu'en fin de partie) on peut donc anticiper certaines dépenses.
C'est l'une des limites du jeu : même si un certain renouvellement est possible, on se retrouve face à des situations similaires.
Je trouve dommage également qu'il ne soit pas prévu de dialogue, d'échange ou de commerce entre les joueurs, cela pourrait permettre à une personne un peu à la traîne de se refaire.
Pour terminer, le matériel de jeu est de très bonne qualité, et le plateau et les cartes sont bien illustrées, c'est toujours appréciable pour faire découvrir un jeu à des amis.
Sources de l'article
la boîte du jeu !
Compléments de l'article
- l'article Wikipédia sur le livre originel : Les piliers de la terre
- une critique du jeu par B. Faidutti : Les piliers de la terre et qui l'a placé dans sa ludothèque idéale
article de Ellendhel — publié le 21 decembre 2007 à 13:27
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