Quake revient
Allez, viens, petit petit petit...Le château de Shambler
Shambler's Castle pour Doom 3 est sorti: c'est un mod inspiré de Quake, avec une seule carte de 20 à 30 minutes, 5 nouveaux monstres issus de Quake 1, les armes et les sons originaux (hache, shotgun, nailgun, grenade launcher) et une nouvelle musique. Ca marche sous windows, linux (qui est bien gâté en ce moment avec aussi Penumbra et Vdrift).
C'est tout l'inverse de Doom 3, on fonce, on tire, on straffe, pas besoin de lampe torche, ni de crosshair d'ailleurs... La musique rock-industriel y fait beaucoup pour l'ambiance (mais faut aimer). Les effets visuels sont superbes: portails, éclairs, tremblements... et entraînent quelques ralentissements mais rien de grave. Retour vers tremblement
Tout ça m'a donné envie de ressortir un cd vieux de 11 ans, celui de Quake 1. Pour y rejouer j'ai installé un port appelé Tenebrae. L'installeur linux est sur Linux-Gamer.net (101 Mo). La particularité de Tenebrae est d'ajouter des lumières dynamiques, du bump-mapping dans les cartes originales de Quake. Et a donc tendance à mettre ma config à genoux, avec deux fois moins d'images par seconde que Doom 3.
Tenebrae donne un sérieux coup de jeune à Quake (créé en 1996 par Id Software), avec des nouvelles textures très fines et des nouveaux modèles d'objets. Les défauts du bump-mapping sont présents, les murs et les personnages font parfois un peu "plastique". Il est possible de recopier les musiques originales de Nine Inch Nails qui se trouvent sur le cd, pour profiter de l'ambiance unique de ce papy du FPS, qui est toujours très très fun.
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Papy Quake fait de la résistance
Et après?
Ce que j'attends maintenant d'Id Software, c'est un Quake V qui reprendrait un univers médiéval-fantastique avec le moteur graphique de Quake 4 (pas plus), avec des haches, des monstres bien inspirés de Lovecraft, des plafonds avec des pieux qui descendent, de la musique rock rythmée, que ça ne sorte pas que sur console, des clous, pas de nazis ni de marines, des caves, et des téléporteurs... bon, c'est beau de rêver.
Sonny Crockett