Le jour où j'ai acheté Elite Beat Agents sur DS, je me suis dit "bordel, quelle merde, c'est trop facile, pas passionnant, bordel, mais qu'est-ce que j'ai fait, bordel". Et pourtant, aujourd'hui, j'ai du mal à m'arrêter. Ca fait trois semaines maintenant qu'il me faut ma dose quotidienne de ce rythm game foutrement simpliste (qui est en fait la version européene de "Ouendan"), composé de chansons que j'aurais qualifiées en temps normal de "moyennes" à "nulles à chier".

Comment ça marche ? On choisit un mode de difficulté (il faut passer le mode facile pour accéder au normal, etc.), puis une mission. Une mission, c'est un petit scénario, souvent rigolo, où quelqu'un se retrouve dans la merde et où les agents débarquent pour faire le ménage. Sauf qu'en fait, à part danser, ils font pas grand chose. En fait la qualité du suivi du rythme de la chanson influe sur le déroulement du scénario, et stou. Oui, c'est débile, mais c'est pas grave, vu qu'à aucun moment le jeu ne se prend au sérieux.

Le gameplay ? Euh, il y a de la musique... Oh pas des grands titres, hein, on a du "sk8ter boy", du "YMCA", du "Jumpin' Jack Flash" et -ma chouchoute dans EBA- "Lala" de Ashlee Simpson. Sur l'écran du bas, des ronds apparaîssent petit à petit, suivis d'un cercle qui se concentre sur le premier, le but étant de toucher le premier rond pile au moment où le cercle touche son bord. Vous avez pas compris ? Pas grave, matez un petit replay, vous comprendrez. En haut de cet écran, une barre divisée en deux : une zone rouge à gauche et une jaune à droite, et un curseur. Évidemment, chaque erreur ramène le curseur vers la zone rouge, quand il est dedans, les agents arrêtent de danser et le scénario (qui se déroule sur l'écran du haut) se passe mal, et spas bien.

Et alors, c'est bien ? Oui, c'est bien. Un des jeux les plus addictifs de la DS. Et encore, je ne l'ai pas encore essayé en multi, mais il paraît que ça owne. Reste qu'on a là un jeu qui commence trop facilement et qui devient très vite très dur, mais bon le côté musical du truc empêche une trop grande frustration, au final on prend toujours du plaisir à jouer et rejouer jusqu'à y arriver. Reste qu'on aurait aimé un peu plus de chansons et un mode online, peut-être dans la suite...

Ouamdu approved.