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Les orbitales atomiques, où est passé mon électron ?

article de Curare , publié le 24 février 2006 à 18:03
Comment ne pas s'émerveiller devant un feu d'artifice, une nuit étoilée ou une vieille enseigne aux tubes rougeâtres d'un hôtel de passe ? Toutes ces couleurs sont obtenues par l'excitation de quelques électrons qui ne demandaient qu'à rester tranquilles.
Foutus électrons.

Les électrons sont à la base de la chimie. Ce sont eux qui lient les atomes entre eux et qui déterminent leur réactivité. Les orbitales décrivent les positions que l'électron peut prendre dans un atome ou dans une molécule. L'étude des orbitales permet d'expliquer et de prévoir la forme et la stabilité des molécules, les énergies de ionisation des atomes, et tout plein d'autres choses.

Cet article contiendra de la physique quantique, de la lumière, Erwin Schrödinger (mais pas son chat), des probabilités, des spins et des atomes.
Cet article peut contenir des erreurs, je ne suis pas encore un spécialiste (mais j'essaie très fort).
Fiat Lux

Edheltar nous a parlé de raies d'émissions des étoiles (non, toujours pas celles-là) qui sont connues. Je vais (rapidement) les définir un peu plus.

Tout d'abord, la lumière. C'est une onde électromagnétique, au même titre que les micro-ondes qui chauffent ton lait le matin, les ondes radio qui te disent de voter Sarkozy, les rayons X et les UV donneuses de cancer. La différence entre toutes ces ondes est la longueur d'onde ou la fréquence.

Le vitesse de ces ondes est constante; c'est la vitesse de la lumière.
La longueur d'onde est la distance entre 2 sommets de l'onde. Imaginez les vaguelettes formées par la chute d'un canard grippé dans une mare.
La fréquence est le nombre de "vagues" qui passent en un point par seconde.
Voici un petit diagramme qui récapitule tout ça.



La fréquence et la longueur d'onde sont liées par la vitesse de la lumière.
La longueur (en mètre) * la fréquence (en par seconde) = la vitesse de la lumière (en mètre par seconde).
Plus la longueur d'onde est courte, plus sa fréquence est haute et inversement. Du point de vue énergétique, plus la fréquence est haute, plus le rayonnement est énergétique.

Dans les fréquences (ou longueurs d'onde) visibles, les couleurs sont définies par leur longueurs d'onde. Le blanc est un mélange de toutes les fréquences visibles.
Un spectroscope va trier les fréquences, donc les couleurs, dans le cas de la lumière visible. C'est le spectre.
C'est ce que fait un arc-en-ciel ou un prisme.



C'est là qu'on observe les fameuses raies.
En effet, on a remarqué que quand on passe du sodium dans une flamme bleue d'un bec bunsen la flamme se colore en jaune.
Et si on observe la flamme à travers un spectroscope, on voit des raies dans la zone jaune du spectre visible. Car il y a beaucoup de jaune dans la lumière émise. C'est le spectre d'émission.
C'est comme ça qu'on fait des feux d'artifice.

Quelques spectres d'émission.



Vous voyez qu'avec les autres éléments, il y a aussi des raies très caractéristiques.
Mais d'où proviennent-elles ?

L'énergie par paquets

Il est étrange qu'un atome comme le sodium n'émette que certaines fréquences bien définies. Ceci est explicable par la physique quantique.
En effet, la lumière émise par l'atome chauffé, est un moyen pour lui de perdre de l'énergie acquise par chauffage ou par stimulation électrique, comme dans un tube néon.
Ce qui se passe dans l'atome, c'est que l'énergie reçue est transmise à l'électron qui passe de l'état normal à l'état excité.
Cet électron ne veut qu'une chose: perdre cette énergie pour repasser à l'état normal.
Il le fait en émettant de la lumière. C'est cette lumière que l'on voit.
La longueur d'onde représente la quantité d'énergie libérée par le changement d'état de l'électron.

On remarque que ce changement d'état se fait par palier. Ce n'est pas continu. C'est là qu'on observe la théorie quantique.
L'énergie est transmise par quantité discrète, par paquets, appelés quanta. Pour la lumière, le paquet d'énergie est appelé photon. Les différentes raies correspondent à différents paliers d'excitation (ou niveau d'énergie) de l'électron.

Tous sur orbite !

L'électron se comporte, comme la lumière, à la fois comme une onde et une particule en même temps .
Cette nature ondulatoire de l'électron permet d'expliquer cette histoire de niveau d'énergie des électrons.
C'est Erwin Schrödinger qui a imaginé une équation qui décrit les électrons en terme de mécanique quantique. Cette équation n'est pas démontrée; c'est un postulat.
Elle décrit la probabilité de trouver un électron à un endroit donné dans l'espace. L'orbitale atomique est la région où il est le plus probable de trouver l'électron.

Il y a plusieurs formes d'orbitales atomiques. Elle sont classée en plusieurs catégories, dont les principales sont notées "s", "p", "d" et "f".

Il y en a plus, mais c'est plus rare. Avec une orbitale de type "s", les points où il est le plus probable de trouver l'électron donnent une sphère.
Pour une orbitale de type "p", on obtiendra deux lobes situés de part et d'autre du noyau, séparés par ce qu'on appelle un plan nodal qui passe par le noyau.
Les orbitales "d" et "f" sont plus complexes et on s'en sert moins souvent pour l'explication de phénomène chimiques.

Dans les types "p","d" et "f", il y a plusieurs orientations possibles pour les orbitales.
Par exemple, le plan nodal d'une orbitale de type "p" peut se trouver sur le plan xy, xz ou yz
Les orbitales se superposent en couches suivant le niveau d'énergie de l'atome.

Faites un tour sur l'excellent Orbitron.
Ce site montre des représentations 3D des orbitales, classées par niveau et par type.

http://winter.group.shef.ac.uk/orbitron/
Balladez-vous dans les menus de gauche, là où c'est écrit 1s, 2s, 2p, 3s, ...

Nombres quantiques

Mais où est donc mon électron dans toutes ces orbitales ?
C'est là que Schrödinger (toujours sans son chat) explique presque tout.

Dans le modèle de Schrödinger, qui a été amélioré ultérieurement, chaque électron aune sorte d'"adresse" dans l'atome.
Il y a une seule "adresse" par électron et un seul électron par "adresse". Cette "adresse" est formée de 4 nombres quantiques:

- Le nombre quantique principal "n" qui précise le niveau d'énergie de l'atome, (donc la couche. n = 1, 2, 3, 4, ...)

- Le nombre quantique azimutal "l" donne le type d'orbitale "s", "p", "d" ou "f".
(l = 0, 1, 2, ..., n-1.)

- Le nombre quantique magnétique "m_l" donne l'orbitale "précise" dans le type. (m_l = l, l-1, l-2, ..., -l.)

- Le nombre quantique magnétique de spin "m_s" donne le sens du spin de l'électron.

Le spin, comme son nom l'indique, donne la "rotation" de l'électron autour de son axe. Il ne peut donc prendre que 2 valeurs. Une orbitale peut donc "héberger" 2 électrons qui auront nécessairement des spins opposés.

Un résumé des orbitales possibles:



Construction électronique

Les électrons vont occuper les orbitales en partant de l'orbitale ayant l'énergie la plus basse puis en montant dans l'ordre croissant d'énergie.

Voici un diagramme qui classe les orbitales par énergie.



Les électrons vont prendre en premier les orbitales vides, puis se mettre à 2 par orbitale avant de changer de niveau d'énergie.

Toutes ces histoires d'orbitales expliquent la structure du tableau périodique des éléments.
En effet, on remarque que si n = 1, il n'y a qu'une orbitale possible, donc 2 électrons au maximum. C'est la première ligne du tableau, avec l'hydrogène et l'hélium.
Si n = 2, l'orbitale "s" va se remplir en premier. C'est le cas du lithium et du béryllium, puis les trois orbitales "p" dans le cas du brome, carbone, azote, oxygène, fluor et néon. Et ainsi de suite pour le reste du tableau.

Chaque colonne est composée d'éléments ayant le même remplissage d'électrons pour leur dernière couche. Vu que c'est cette dernière couche qui détermine une grande partie de la réactivité des éléments, les colonnes ont des réactivités semblables.
Par exemple, la première colonne, le groupe des métaux alcalins, réagit de manière assez violente avec l'eau, à cause de son électron solitaire dans la dernière couche.

Voici la fin d'une brève incursion dans le monde magique de la chimie.
Merci de l'avoir suivie. En cas de douleurs encéphaliques, de l'acide acétylsalicylique est disponible chez votre chimiste local.
Les questions, remarques, commentaires sont bienvenues.
Les insultes aussi, mais un peu moins.

Sources de l'article

Peter Atkins, Loretta Jones
Chimie: Molécules, matière, métamorphoses
DeBoeck, Bruxelles (1998)

---

Les slides du cours de chimie que je suis.
http://lcbcpc21.epfl.ch/aimf/


Compléments de l'article

Pour les orbitales atomiques : http://en.wikipedia.org/wiki/Atomic_orbital
Pour l'équation de Schrödinger : http://en.wikipedia.org/wiki/Erwin_Schr%C3%B6dinger


article de Curare — publié le 24 février 2006 à 18:03
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Tr3P
#1 Eleveur de fanboys

ça manque un peu de Delta euh égale hache cé sur lambda pour que les gens comprennent la relation entre énergie et "couleur" non?


ouamdou ackbar
vendredi
24 février 2006, 18:13
 
 

Plus c'est chaud, plus ça va vers le violet. Heureuse Tr3Pounet ?
Pas intérêt à me planter moi.


vendredi
24 février 2006, 18:27
 
 

Je ne suis vraiment pas en état de lire cet article j'essaierai plus tard, je tenais juste à saluer l'initiative de prendre le temps d'écrire l'article.


blah blah
vendredi
24 février 2006, 18:34
 
 

Ca me rappelle mes cours du DEUG MIAS. Sauf que mon prof ressemblait à Elie Chouraqui. Tu es frisé?


Avec un U.
vendredi
24 février 2006, 18:40
 
 

J'ai pas compris grand chose.

Le son, c'est de la lumiere ?
La lumiere violette se déplace plus vite que la lumiere rouge ?
Et surtout, où va la lumiere quand elle s'éteint ?

Que de mystere.

Merci pour l'article.


vendredi
24 février 2006, 18:59
 
 

La relation de Planck, qui est E =h*nu, donne la relation entre énergie (E) et la fréquence (nu). h est la constante de Planck.
A noter que pou obtenir l'ordre de remplissage des orbitales (1s,2s,2p,3s,3p,4s,3d... <- là on note la première inversion ( entre 3p et 3d)) est donnée par la règle de Klechkowsky.

Sinon artcile trés sympa !
Curare, par curiosité, tu es en quelle année de l'EPFL?


vendredi
24 février 2006, 19:00
 
 

ariankh
#7 Kevin, 12 ans

"Le son, c'est de la lumiere ?"

Oui et non, les deux sont des ondes.

"La lumiere violette se déplace plus vite que la lumiere rouge ?"

Je sais pas exactement, si c'est par rapport au prisme que tu dis ca, c'est juste qu'une est plus réfractée que l'autre

"Et surtout, où va la lumiere quand elle s'éteint ?"

Plus d'ondes émises, tu peux te demander dans le même genre "ou sont les ronds dans l'eau quand on ne secoue pas la bassine"...


Toute votre base sont appartiennent à nous. Ce qui? Vous n'avez aucune chance de survivre faites votre temps.
vendredi
24 février 2006, 19:05
 
 

gwendal
#8 Détourageophile

Franchement trés technique pour les non initiés, mais tous de même trés intéressant, merci.


- les fautes
vendredi
24 février 2006, 19:05
 
 

Blade_Runner a écrit :J'ai pas compris grand chose.

Le son, c'est de la lumiere ?
La lumiere violette se déplace plus vite que la lumiere rouge ?
Et surtout, où va la lumiere quand elle s'éteint ?

Que de mystere.

Merci pour l'article.


Le son, c'est une onde, la lumière c'est une onde (enfin partiellement). C'est la longueur d'onde qui change. Les longueurs d'onde visibles vont de 300 à 800nm, tandis que les ondes sonores sont biens plus grandes (j'ai un doute là...)
Mais ce qui est spécial avec la lumière, c'est que tu peux l'interpréter comme une onde, et il existe une tripotée d'équations régissant son comportement, ou une comme une particule, le photon. Enfin après ça devient bien compliqué...


vendredi
24 février 2006, 19:06
 
 

ariankh a écrit :
Plus d'ondes émises, tu peux te demander dans le même genre "ou sont les ronds dans l'eau quand on ne secoue pas la bassine"...


Wep, mais là, les ondes de lumieres ne sont "portés" par rien ? (Il n'y a pas d'eau, je veux dire. A moins qu'elles soit portés par "l'éther" ?)

Et puis c'est quoi une onde d'ailleurs ? Quand j'agite les bras tres vite je fais des ondes ?
Je pourrais faire de la lumiere en agitant tres vite les bras ?

D'ailleurs, je pose la question, comment arrive t on à distinguer les composant d'une étoile par apport à son spectre ?

Les spectres des composants devraient tous se superposer, formant ainsi une bouillie incompréhensible.


Moi je pense que vous êtes tous des sorciers. Dieu nous protege.


vendredi
24 février 2006, 20:25
 
 

ariankh
#11 Kevin, 12 ans

"Wep, mais là, les ondes de lumieres ne sont "portés" par rien ? (Il n'y a pas d'eau, je veux dire. A moins qu'elles soit portés par "l'éther" ?)"

C'est une onde électromagnétique, si je ne m'abuse :P donc portées par le champ magnétique des atomes/particules (mais la je doute énormément)

"Et puis c'est quoi une onde d'ailleurs ? Quand j'agite les bras tres vite je fais des ondes ?
Je pourrais faire de la lumiere en agitant tres vite les bras ?"

Tu fais des ondes dans l'air, ouaip : l'air est compressé par endroits, distendu a d'autres. Seulement tu bouge quasiment rien au niveau électro-magnétique, donc pas de lumière.

"D'ailleurs, je pose la question, comment arrive t on à distinguer les composant d'une étoile par apport à son spectre ?"

Chaque constituant a ses émissions, qui lui sont uniques : suffit de décomposer et comparer.

"Les spectres des composants devraient tous se superposer, formant ainsi une bouillie incompréhensible."

Ben non, ils sont caractéristiques au composant :P


Toute votre base sont appartiennent à nous. Ce qui? Vous n'avez aucune chance de survivre faites votre temps.
vendredi
24 février 2006, 20:30
 
 

SORCIER §§


vendredi
24 février 2006, 20:42
 
 

ariankh
#13 Kevin, 12 ans

Nope, terminale S pour le moment. Quoique si t'as des bonnes adresses, je prends.


Toute votre base sont appartiennent à nous. Ce qui? Vous n'avez aucune chance de survivre faites votre temps.
vendredi
24 février 2006, 21:00
 
 

Ceacy
#14 Me, Myself and I

Blade_Runner > D'après ma prof de physique, que j'ai écoutée religieusement en espérant qu'elle se plante à un moment ou un autre, une onde, ce n'est guère plus que de l'énergie qui se déplace. Le son, en fait, c'est une compression de l'air, locale, qui se diffuse : aucun transport de matière, juste de l'énergie qui se communique.
Et ariankh n'est pas sorcier, c'est un Replicant. Et il rêve de moutons électriques.


vendredi
24 février 2006, 21:48
 
 

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Cet article m'a rappelé de bons souvenirs. Pourquoi ai-je bifurqué vers les maths au lieu de la physique, sot animal. Enfin j'aurai pu aussi bien faire de la peinture sur soie, ça ne me sert plus à rien dorénavant.
Pour info, quand j'étais en Deug A, j'avais lu cet excellent ouvrage, que je vous conseille donc :


<i>Do or do not. There is no try.</i>
vendredi
24 février 2006, 22:23
 
 

En première année, je préférais la Chimie Organique, même si la prof nous faisait l'effet d'une Parkinsonienne sous acides. Que de souvenirs (de merde) ce concours.


vendredi
24 février 2006, 23:29
 
 

"Wep, mais là, les ondes de lumieres ne sont "portés" par rien ? (Il n'y a pas d'eau, je veux dire. A moins qu'elles soit portés par "l'éther" ?)"

La théorie de l'éther, ça date de l'avant Einstein, donc avant 1905. En fait, c'est Max Planck qui a émis la théorie que la lumière pouvait être dans la forme de petites briques élémentaires, qu'il appelera photon. Mais ces paquets n'étaient là que pour simplifier les calculs, juste comme modèle, en aucun cas comme une vision de la réalité. C'est Einstein, pragmatique au possible, qui a dit que ces paquets de lumière n'était pas seulement des "vues de l'esprit" mais que c'était la réalité.
C'est alors que le monde est désormais vu comme un enboîtement de briques élémentaires, appelées quantas (même si le "s" est fautif, mais on est en français merde !). Plus rien ne se réfèrencerait à quelque chose d'immatériel, l'univers n'est que briques. Même la gravité, avec des quantas appelés gravitons.

En fait, la lumière n'a pas besoin d'être portée par quoi que ce soit.


vendredi
24 février 2006, 23:44
 
 

Ceacy a écrit :Blade_Runner >Le son, en fait, c'est une compression de l'air, locale, qui se diffuse : aucun transport de matière, juste de l'énergie qui se communique.


Oui, donc l'onde s'appuie quand meme sur quelque chose de comprimable (l'air) pour voyager.
D'où la question, "où donc s'appuie la lumiere, si c'est bien la meme chose que le son, pour voyager dans l'espace".

(Enfin, la physique ca m'a toujours fasciné parceque j'y ai jamais rien pigé).

Ceacy a écrit :Et ariankh n'est pas sorcier, c'est un Replicant. Et il rêve de moutons électriques.

J'ai laissé mon test de Voight Kampf à la maison avec mon chien, c'est bete.


samedi
25 février 2006, 00:51
 
 

Manque plus que le couplage spin-orbite et c'est bonheur (les figures en tiennent compte si je ne m'abuse). Il faut dire aussi que le problème est assez "simple" dans le cas de l'atome d'hydrogèbe mais bien plus compliqué dans le cas d'atomes plus lourds.
Tres bon article en fait, j'aime bien.

Et le son n'est aps de la lumière (ou analogue a la lumiere), pour preuve, le son ne se propage pas dans le vide, la lumière si. Le son c'est juste une compression locale de l'air comme le dit si bien ceacy.


<a href='http://edheltar.free.fr/radio.blog/' target='_blank'>radio.blog</a>
samedi
25 février 2006, 02:27
 
 

Wep, t'as raison, je confond tout.

Enfin c'était surtout pour dire que ce genre d'article, c'est de la branlette d'intellectuelle (qui se félicitent de savoir des choses), et que ca laisse loin derriere les cancres comme moi.

Bientot un article de licence de philo dans vos bacs.


samedi
25 février 2006, 02:50
 
 

Yep, si on veut encore s'amuser à expliciter on peut dire que le son c'est du vent.

Sinon bon article, bien que j'ai un peu du mal à en comprendre la structure (ça enchaîne bien vite).
M'enfin c'est sans doute parceque tu as dû faire un gros condensé.

Je rajouterai aussi que la constitution électronique est imbuvable de part ses trop nombreuses exeptions.


.the .product will make you .happy&#33;
samedi
25 février 2006, 02:50
 
 

Tr3P
#25 Eleveur de fanboys

Blade_Runner a écrit :
Oui, donc l'onde s'appuie quand meme sur quelque chose de comprimable (l'air) pour voyager.
D'où la question, "où donc s'appuie la lumiere, si c'est bien la meme chose que le son, pour voyager dans l'espace".

Tu confonds un mode de propagation et un support de propagation si je ne m'abuse.
Dans le cas des ondes sonores, comme ça a été dit, c'est la supression exercée sur un milieu élastique qui crée le son, et permet sa propagation.
C'est d'ailleurs ce qui explique que dans l'espace, du son, y en a pas, parce que y a tellement peu de matière ...
La lumière par contre, ce sont les photons qui la propagent.
Et pour la question sur le prisme, oui, la vitesse varie en fonction de la couleur (ie : de la longueur d'onde) puisque la célérité de la lumière dans un milieu d'indice n est c/n (c=vitesse de la lumière dans le vide). Or n=n(lambda) donc la vitesse dans un milieu dit "dispersif" varie. Y a une autre interprétation qui vient de la considéraion ondulatoire avec des différences de vitesse de groupe en fonction de la longueur d'onde... mais avec les considération d'optique géométrique de base on s'en sort aussi bien.


ouamdou ackbar
samedi
25 février 2006, 12:04
 
 

En gros, le son, c'est une onde m&eacute;canique : c'est la pression de l'air qui varie dans l'espace et dans le temps.
Pour la lumi&egrave;re, c'est une onde &eacute;lectromagn&eacute;tique : c'est le champ &eacute;lectromagn&eacute;tique (le champ &eacute;lectrique et magn&eacute;tique) qui varie.

Curare a &eacute;crit :Le vitesse de ces ondes est constante; c'est la vitesse de la lumi&egrave;re.
Dans le vide, la vitesse est en effet celle de la lumi&egrave;re. Mais, dans l'air, la vitesse est moins importante. Cette vitesse d&eacute;pend de pas mal de param&egrave;tres : la longueur de l'onde (le violet ne va donc pas &agrave; la m&ecirc;me vitesse que le rouge), la conductivit&eacute; du mat&eacute;riau travers&eacute; et une paire d'autre param&egrave;tres. Mais l&agrave;, &ccedil;a deviens assez pointu...


"In this 37-minute shagfest (Paris) Hilton literally sucks. And so does her acting."
Un journaliste inconnu.
samedi
25 février 2006, 15:55
 
 

ffiixx
#27 Banni chronique

C'est un peu de la merde, cet article, si je ne m'abuse.
On passe un peu du coq à l'âne sans raisons, en balançant du kleschkowsky au milieu de ce qui serait plutôt une intro de cours sérieux (du moins dans mon esprit, je me suis absenté à la totalité de mes cours de mécanique quantique).
Et pour rebondir sur la remarque de copsuck, il faut distinguer vitesse de phase de l'onde et vitesse de groupe.
Moi aussi je peux faire le über savant qui dit des trucs compliqués qu'il comprend pas mais c'est pas grave parce que ça se voit pas.
Pourtant tout ceci est censé me concerner au plus haut point, dans la mesure où il parait que sur mon diplôme il sera marqué, je cite "matériaux et nanotechnologies" (les initiales vous diront pourquoi ça ne s'appelle pas NanoTechnologies et Matériaux).
Moi je ne comprends rien à tous ces phénomènes, je me contente d'aller faire du bricolage lors de mes partiels.
Pour l'instant ça fonctionne à peu près, donc je vais continuer.


dimanche
26 février 2006, 01:36
 
 

ffiixx
#28 Banni chronique

curare, pourquoi ne pas avoir parlé d'Ensembles Complets d'Observables Commutatifs, au fait ?
Il s'agit d'une notion dont j'ignore totalement la portée, mais qui fait pourtant très bien sur une copie par ailleurs vierge de toute remarque pertinente.


dimanche
26 février 2006, 01:38
 
 

Je ne vois pas trop l'intérêt d'aller dans une grande école sans y être intéressé. J'ai beau être un fainéant de base, quand il y a quelque chose qui m'intéresse, comme la physique ou les maths, je dépasse les cours, j'avance. Effectivement, dans certaines matières je n'en fous pas une (entre autre la bio), mais quand on arrive à un tel niveau d'étude, je pense qu'on peut choisir ce qu'il nous plaît non ? Alors quand en plus on arrive à ce niveau là (grandes écoles) ça devrait nous intéresser à mort ! Mais à la place, tu n'en fous pas une, et en plus, le pire, tu t'en vantes.

It's amazing !


dimanche
26 février 2006, 08:57
 
 

reblochon
#30 BitTorrent

Ce qui est quand meme super avec ce genre d'article, c'est quand ma copine passe derriere moi, Hop ! je viens ici. Là, elle voit des couleurs, des formules, elle remarque que je fronce les sourcils parce que j'essaye de comprendre des choses tres compliquées et savantes ... et comme par magie je n'entends plus le fameux : «tu es encore entrain de trainer sur ce site de merde avec des inconnus plutot que de passer du temps de qualité avec moi !»

C'est vraiment puissant les orbitales atomiques !

(j'ai bien aimé, merci)


«Take a kayak ! Take a kayak !»
dimanche
26 février 2006, 15:49
 
 

ffiixx
#31 Banni chronique

conker23 a &eacute;crit :Je ne vois pas trop l'int&eacute;r&ecirc;t d'aller dans une grande &eacute;cole sans y &ecirc;tre int&eacute;ress&eacute;.

Il faut bien que je trouve un boulot, je n'ai pas envie de vivre chez mes parents jusqu'&agrave; 30 ans.
conker23 a &eacute;crit :
quand il y a quelque chose qui m'int&eacute;resse, comme la physique ou les maths, je d&eacute;passe les cours, j'avance.

Moi aussi, j'avance, je passe les cours.

conker23 a &eacute;crit :
je pense qu'on peut choisir ce qu'il nous pla&icirc;t non ? Alors quand en plus on arrive &agrave; ce niveau l&agrave; (grandes &eacute;coles) &ccedil;a devrait nous int&eacute;resser &agrave; mort ! Mais &agrave; la place, tu n'en fous pas une, et en plus, le pire, tu t'en vantes.

En fait je me suis tromp&eacute; d'orientation apr&egrave;s le bac, j'aurais du aller &agrave; sciences po. L&agrave; je m'en sors parce qu'on m'en demande pas trop par rapport &agrave; ce que je peux faire. Je pense que je vais regretter ce choix jusqu'&agrave; que je me trouve un boulot bien peinard dans un bureau climatis&eacute; et que je m'ach&egrave;te une voiture &agrave; essence.


dimanche
26 février 2006, 17:00
 
 

Hé bien, désolé de ne pas avoir pu faire le "sav" de l'article. Mais ce week-end a été chargé.

Si vous voulez connaître mes motivations pour l'écriture de cet article, c'est simplement que je vous l'ai promis ici. http://www.l-asile.fr//read.php5?1,1847. Cet article a été une sorte d'exercice pour moi.

Je me rend bien compte que c'est (un peu) ardu a comprendre pour les non-initiés, mais je ne l'ai vu que lors de la rédaction. J'ai tout de même décidé de tenir ma promesse. N'hésitez pas à poser des questions ou à critiquer cet article. Il est là pour ça.

Autrement, je suis heureux d'avoir pu rendre service à reblochon et que mon article ait pu plaire à certains.

Pour Viky, je suis en première année de chimie. Tu est / étais à l'epfl toi aussi ?


---
dimanche
26 février 2006, 18:53
 
 

Conikafik
#33 Condorman !

Excellent Curare.

Il me semble que le modèle lumière=onde a été remis en question récemment. Je me trompe ou pas ?


FAISEZ FACE §

Un PC c'est comme une femme, avec un peu de bonne volonté, on peut lui faire supporter n'importe quel genre de pratique !
Groove_Salad, 05/10/2011
lundi
27 février 2006, 11:35
 
 

Le vitesse de ces ondes est constante; c'est la vitesse de la lumière.

Non, la vitesse de la lumière varie d'un milieu à un autre, la longueur d'onde aussi. C'est la fréquence qui est constante.


lundi
27 février 2006, 11:49
 
 

ffiixx
#35 Banni chronique

Conikafik a écrit :Excellent Curare.
Je me trompe ?

oui.


lundi
27 février 2006, 14:04
 
 

Je vois que la lumière pose pas mal de questions. Il est vrai que la vitesse de la lumière change suivant le milieu. C'est ce qui est à l'origine des phénomènes de réfraction. Néanmoins, il me semble que la vitesse de la lumière ne dépend que du milieu, mais je ne connais encore que mal les ondes électromagnétiques. Par contre, la vitesse de la lumière dans le vide est une constante physique qui a été mesurée avec une précision époustouflante (dixit mon prof de physique).

Pour ce qui est de la remise en question du modèle ondulatoire de la lumière, je n'en ai pas entendu parler, mais si tu as des références sur cette remise en question, je suis très intéressé.
La dualité onde-particule a été donnée par Louis de Broglie. Il dit que toute matière a une forme ondulatoire, même quand c'est gros. Cela a été confirmé expérimentalement avec des électrons et plus récemment avec des molécules de carbone arrangés sous forme d'un ballon de football.


On aurait tendance a dire que ces "nano ballons de foot" devrait se comporter de manière classique mais des physiciens de l'université de Vienne démontrent qu'ils ce comportent comme des ondes.
http://www.quantum.univie.ac.at/research/matterwave/c60/index.html


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lundi
27 février 2006, 16:50
 
 

Conikafik
#37 Condorman !

ben il me semble que la tendance actuelle remet en cause le modèle ondulatoire (merci pour le rafraîchissement de mémoire) au profit d'un modèle corpusculaire.
Je vais farfouiller voir si je trouve des infos.


FAISEZ FACE §

Un PC c'est comme une femme, avec un peu de bonne volonté, on peut lui faire supporter n'importe quel genre de pratique !
Groove_Salad, 05/10/2011
lundi
27 février 2006, 17:36
 
 

Conikafik a écrit :ben il me semble que la tendance actuelle remet en cause le modèle ondulatoire (merci pour le rafraîchissement de mémoire) au profit d'un modèle corpusculaire.
Je vais farfouiller voir si je trouve des infos.

L'avantage du modèle onde-corpuscule est que les deux hypothèses permettent chacunes de résoudre des problème : le modèle de l'onde permet de résoudre tout ce qui concerne les interférences et les franges de diffraction alors que le modèle de la particule permet lui de résoudre les problèmes liés à la physique quantique, effet photoélectrique, quantum d'énergie, etc...
Et jusqu'à ce qu'on trouve une méthode pour unifier les deux, ce modèle hybride reste le meilleur.


"In this 37-minute shagfest (Paris) Hilton literally sucks. And so does her acting."
Un journaliste inconnu.
lundi
27 février 2006, 18:06
 
 

ffiixx
#39 Banni chronique

Ces ballons de foot s'appellent des fuller&egrave;nes, pour l'info. [edit : hum... c'est &eacute;crit dans le lien que tu donnes...]
Et la vitesse de la lumi&egrave;re d&eacute;pend effectivement uniquement de l'indice du milieu.


lundi
27 février 2006, 18:43
 
 

Curare a écrit :Par contre, la vitesse de la lumière dans le vide est une constante physique qui a été mesurée avec une précision époustouflante (dixit mon prof de physique).

Pour le 19ème siècle, oui c'était fortiche. Genre une table en granit en rotation sur un coussin de mercure liquide.
Cela dit, ça n'a plus de sens de mesurer la vitesse de la lumière dans le vide aujourd'hui, car depuis 1983 c'est une constante fixée arbitrairement : 299 792 458 m/s (pas de décimales). Ca n'a pas arrangé tout le monde, mais ça a aussi des avantages. Comme de définir l'unité de longueur à partir de l'unité de temps.


mercredi
01 mars 2006, 14:40
 
 

Ellendhel
#41 gnagnagna

Bon il faut que je relise tout ça à tête reposée d'ici Lundi ; c'est à dire quand les étudiantes en blouse reviendront dans les labos de chimie en face de mon bureau.

Ça devrait au moins permettre d'engager la conversation.

(...) Un spectroscope va trier les fréquences, donc les couleurs, dans le cas de la lumière visible. C'est le spectre.
C'est ce que fait un arc-en-ciel ou un prisme (...)


C'est tout de même l'explication la plus stupide qu'il m'ait été donnée de lire pour expliquer la musique de Pink Floyd sur Dark Side of the Moon.


mercredi
01 mars 2006, 19:58
 
 

snowman a écrit :
Curare a écrit :Par contre, la vitesse de la lumière dans le vide est une constante physique qui a été mesurée avec une précision époustouflante (dixit mon prof de physique).

Pour le 19ème siècle, oui c'était fortiche. Genre une table en granit en rotation sur un coussin de mercure liquide.
Cela dit, ça n'a plus de sens de mesurer la vitesse de la lumière dans le vide aujourd'hui, car depuis 1983 c'est une constante fixée arbitrairement : 299 792 458 m/s (pas de décimales). Ca n'a pas arrangé tout le monde, mais ça a aussi des avantages. Comme de définir l'unité de longueur à partir de l'unité de temps.


Euh, le temps n'est plus mesuré avec la vitesse de la lumière depuis quelques temps. Maintenant, c'est à partir du césium 133. En effet, la seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation du césium 133. Cela permet d'avoir des exactitudes de l'ordre du 10^-14, ce qui est raisonnable tout de même !

Dixit wikipedia.


jeudi
02 mars 2006, 16:16
 
 

conker23 a écrit :
snowman a écrit :
Curare a écrit :Par contre, la vitesse de la lumière dans le vide est une constante physique qui a été mesurée avec une précision époustouflante (dixit mon prof de physique).

Pour le 19ème siècle, oui c'était fortiche. Genre une table en granit en rotation sur un coussin de mercure liquide.
Cela dit, ça n'a plus de sens de mesurer la vitesse de la lumière dans le vide aujourd'hui, car depuis 1983 c'est une constante fixée arbitrairement : 299 792 458 m/s (pas de décimales). Ca n'a pas arrangé tout le monde, mais ça a aussi des avantages. Comme de définir l'unité de longueur à partir de l'unité de temps.


Euh, le temps n'est plus mesuré avec la vitesse de la lumière depuis quelques temps. Maintenant, c'est à partir du césium 133. En effet, la seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation du césium 133. Cela permet d'avoir des exactitudes de l'ordre du 10^-14, ce qui est raisonnable tout de même !

Dixit wikipedia.

Le césium matérialise l'unité de temps, sous la forme d'une onde à 9 192 631 770 Hz. On en déduit la longueur d'onde dans le vide par le truchement de la vitesse de la lumière. On matérialise le mètre à partir de la longueur d'onde, par interférométrie.


lundi
06 mars 2006, 17:04
 
 


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# 19:44:26
(hohun) 15:24:24 et pas un bobo, franchement les gamins sont en mousse
# 15:24:24
(carwin) Ma région a du talent [url]
# 22:25:52
(plantmann) Sinon depuis quelques jours, j'ai attaqué X-com 2 : ben j'aime bien. Il est dur, mais pas injuste, et il est facile à prendre en main.
# 22:24:24
(plantmann) J'ai lâché à la mission dans le quartier englouti, on basculait trop de l'infiltration à l'action à mon goût (et moi j'aime surtout le côté "puzzle" de l'infiltration)
# 22:23:39
(plantmann) J'ai pas joué à Thief (j'en avais pourtant entendu plutôt du bien, mais il date effectivement) mais Dishonored m'a beaucoup plu, même si je ne l'ai pas fini
# 14:51:37
(Akshell) ça ne marche pas du tout.
# 14:51:27
(Akshell) ils ont voulu créer un "body awareness", le mouvement effectué s'adapte à la positon du perso, mais ce n'est pas très bien géré, tu te mets à couvert quand tu veux dash dans une ombre, tu te retrouve bloqué quand tu veux sauter dans le vide.
# 12:01:49
(hohun) 10:58:21 j'y ai joué récemment, et je l'ai lâché en cours de route, c'était pas mauvais mais passé les premières visites dans le monde on se lasse. C'était bizarrement lourdingue
# 10:58:21
(Akshell) J'ai commencé Thief, que j'avais préacheté en collector en 2014... bah, ouais la série était déjà morte totalement tuée par Dishonnored qui l'éclate sur tous les points.
# 20:09:11
(hohun) le club des boomers
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