Toute La Musique Que Que J'aime
Boca 45 - Pitch Sound
Puta Madre !
Mais comment j'ai fait pour passer à côté. C'est tout de même sorti en 2004 chez Grand Central - le label des Beastie Boys - et j'en avais même pas entendu parler.
Pour fabriquer Boca 45, prendre la moitié de Dynamo Productions, en la personne de Scott Hendy et la moitié de Portishead pour Andy Smith. Portishead, je mets pas de lien ...
Ce petit mélange nous donne une pure bombe Groove.
Et pas du Groove FM skyrockable, nan du vrai, fait par des gens qu'ont trop écouté James Brown, des mecs qui hochent de la tête comme des aliénés dès qu'un break se profile.
Entre breakbeat et turntablism, un grand moment de bonheur sautillant avec cet album qui réjouira tout les amateurs de bon son.
Si vous souhaitez écouter quelques extraits, ca se passe ici.
L'album Pitch Sound est le premier opus du groupe, ils ont quitté Grand Central depuis.
Grand Central qui doit remercier son distributeur français pour le travail lamentable qu'il effectue auprès des FNAC et Virgile Le Castor.
Ah ? On m'apprends à l'instant qu'ils ont fermé leur label.
Quoiqu'il en soit le duo poursuit son petit chemin avec une certaine réussite.
Le myspace de Boca 45 pour suivre leur actualité. J'pense que je vais me payer leur dernière sortie, Vertigo Sound.
Dernière modification le 19/01/07 à 23:51 par stillcut
14 janvier 2007 à 18:25
Bias - Time & Tide
Intimiste, atmosphérique et cinématique.
Voici les trois adjectifs qui me viennent à l'esprit quand j'écoute Bias. C'est sorti en avril 2006 sur un label mondialement connu, Canteen Records, et c'est pour ça que tu en as déjà entendu parler.
Un son un peu mélancolique et une voix grave constitue les fondations de l'album.
Un album qui s'écoute de la première à la dernière chanson sans sauter un plage, c'est assez rare pour le noter.
C'est d'ailleurs une des façons de reconnaitre un groupe honnete, un bon groupe sort des albums, pas un enrobage pour singles.
Cette succession de petites ballades électro-pop coule de source avec un son idéal pour les week-end hivernaux.
Tu mets la galette dans la platine, tu oublies que ta moitié porte des chaussons Tigrou et tu l'entreprends tendrement et longuement (c'est dimanche t'as le temps).
Pour vous donner une petite idée, on pourrait penser à un croisement entre Alpha et Tindersticks.
Pour vous faire une idée plus précise, je vous link des extraits ici et puis la
Dernière modification le 01/02/07 à 20:18 par stillcut
19 janvier 2007 à 23:47
Voici un petit bout de temps que je comptais poster une présentation d'albums indispensables, de masterpieces comme on dit outre-atlantique.
Le choix fut rude, j’aurais bien caser un Nina Simone par exemple, mais bon j’allais pas non plus faire un inventaire exhaustif de ma discothèque.
Comme je vous aime bien, j’ai mis un extrait en lien pour chaque titre évoqué.
Allez ouvrez grand vos yeux et vos oreilles et votre porte monnaie suivra !
Temptations - Masterpiece (1973)
Un album majestueux, démesuré, comme le talent de son producteur Norman Whitfield, l'homme qui a commis une des plus grosses tueries soul de l'histoire avec '' Papa Was Rolling Stone".
On trouve deux perles sur cet album, le titre éponyme "Masterpiece" avec 13 minutes au compteur, quand on aime on ne compte pas et le rugissant ''Law Of The Land".
Curtis Mayfield - Curtis (1970)
Quand on a la classe ultime, on peut se permettre sans prétention de donner son prénom a l'une de ses oeuvres. Et la classe, c'est tout Curtis Mayfield, fier comme un prince dans son seyant pantalon jaune ...
Le premier album du monsieur s'ouvre avec "Don't Worry If There Is Hell Below We All Gonna Go", prophétie soul vibrante torturée. On y trouve aussi l'émouvant "We People Who Are Darker than Blue". A noter l'exceptionnelle version acoustique de "Power To The People" en bonus track.
Marvin Gaye - What's Going On (1971)
Très affecté par la mort de sa duettiste Tammi Terrel en 1970, Marvin Gaye balaie ses peurs et ses doutes et rencontre le succès grand public grâce à cet album splendide.
Album pamphlétaire, politiquement engagé, sa construction est originale, il s'agit ici d'un concept album les chansons s'imbriquant les unes aux autres, se répondant, pour batir un édifice qui surplombe la mêlée musicale de l'époque.
Mention spéciale pour ''Inner City Blues (Make Me Wanna Holler)" qui parachève l'album dans une explosion d'émotions.
Sharon Jones & The Dap-kings - Naturally (2005)
Chez Daptones Record, le calendrier est resté bloqué en 1975 et leur son s'en ressent. Ca sonne old school de qualité, c'est cuivré et rythmé comme James Brown rattrapant son micro après un grand écart.
Dans un désert musical pourri par le mauvais r'n'b et la nu-soul bidon, Sharon Jones remet au gout du jour les valeurs de la soul, puissance et chaleur, avec une voix vigoureuse et un backing band irréprochable.
Des extraits de l’album sont disponibles sur le site du label.
Isaac Hayes - Hot Buttered Soul (1969)
Le génie chauve de la soul, le mégalomane en puissance, Mr Shaft, j'ai nommé Mr Isaac Hayes !
Jusqu'alors producteur arrangeur pour la Stax, sans douté lassé de mettre en avant ses contemporains Isaac met son talent a l'oeuvre pour lui même et pour notre plus grand bonheur. "Walk On By" justifie a lui seul l'achat de ce monument.
Darondo - Let My People Go (2006)
Ignorée de son vivant, la musique de Darondo connait actuellement une renaissance. On peut remercier le label Ubiquity pour avoir exhumé de telles perles. La comparaison avec Al Green est amplement méritée, à mon sens il l'égale largement voir le dépasse.
Personne ne peut rester de marbre devant ''Didn't I" ou le splendide "Let My People Go". Pour les curieux, tout l’album est en préécoute.
Labi Siffre - Remember My Songs
La seule compil' de ma sélection et un autre artiste méconnu qui pourtant mérite largement son auréole de soulman. ''I Got The Blues" a servi un tube sur un plateau d'argent à Eminem comme quoi en samplant de l'or on peut faire de la merde. Artiste délicat, il signe parfois des compositions sonnant presque Beatles. "The Vulture" reste pour moi un classique parmi les classiques. Remember My Songs, tout est dit, ne l’oubliez pas, vous vous en voudriez.
El Michels Affair - Souding Out Of The City (2005)
Il est fort probable que les bureaux du label Truth And Soul possèdent les mêmes calendriers que Dapton Records. Ici aussi le son 70's est à l'honneur et on préfère rameuter une troupe complète de zicos plutôt que d'utiliser un sampler. Le résultat est dépaysant. "Detroit Twice" respire la bonne odeur des morceaux 70's avec ces cuivres et ses percus entraînants , avec Creation" on croirait entendre un classique de la soul, mais non tous les titres sont des compositions originales mis à part une reprise d'Isaac Hayes.
Love Unlimited Orchestra - Together Brothers (1974)
Certains commençaient à trépigner. Quoi y'a même pas un Barry White et si il y en a un car Love Unlimited Orchestra est le groupe du flamboyant obèse. Le projet ou il abandonnait le mielleux pour s'attaquer à des compositions plus pointues. Together Brothers est la BO d'un film que personne n'a vu. Pourtant ce disque se doit de rejoindre vos étagères.
S'il faut un extrait, je prendrais "Somebody's Gonna Tear Off The Man", bel exemple de ce que pouvait être une bande son de qualité dans les 70's.
Marlena Shaw - Spice Of Life (1969)
On terminera sur une note féminine avec Marlena Shaw et son magnifique Spice Of Life. On y retrouve le "California Soul'' qui suscitera moults reprises et le non moins fameux ''Woman Of The Ghetto''. Un album dense avec une Marlena qui signe ici son ralliement a la soul après un début de carrière plutôt jazzy.
27 janvier 2007 à 13:20
Merde alors, le Darmon black !
Dernière modification le 30/01/07 à 01:38 par CnE
30 janvier 2007 à 01:35
Fdel - Audiofdelity
Quand on te dit musique australienne, de suite tu penses à l'insupportable didjeridoo des babas enfumés ou à une ignoble country version outback style Crocodile Dundee meets Shania Twain ...
Mais à aucun moment tu n'imagine qu'un groupe de musique potable ai pu émergé de cette grosse plaque orange, le premier qui me parle d'INXS, il sort fredonner Suicide Blonde sur le forum de RMC.
J'en étais resté à ces confortables stéréotypes quand j'ai découvert Downsyde, un groupe de rap australien aux instrumentaux terribles. Le souci, c 'est que je fais un blocage sans nom sur le phrasé rap.
Et là dessus, j'apprends que leur DJ a produit un album, curieux je jette une oreille dessus ... Bam, uppercut sonore en plein dans le tympan. Mis K-O au premier titre par Crocodile Dundee.
Dans la galette de Fdel, y'a tout ce que j'aime des samples à gogo (Marlena Shaw, Rockers Hi Fi), des beats trépidants et des scratchs bien posés.
En bref, 12 titres accrocheurs, instrumentaux pour la plupart, qui tiennent la cadence et poussent aux hochements de la tête.
Fdel sur Myspace
Fat Freddy's Drop - Based On A True Story
Si j'ouvre des yeux grands comme des assiettes à steack quand on me parle de musique australienne, c'est limite si j'explosait pas de rire quand on m'a parlé de groupes néo-zélandais.
La nouvelle-zélande, un pays qui serait resté terra incognita sans le rugby et les moutons ... et Fat Freddy's Drop.
Ou comment un groupe venu d'un ilot paumé dans le pacifique s'est venu remettre le titre de meilleur album de l'année 2005 par Gilles Peterson et la BBC.
Il faut dire que c'est largement mérité tant leur reggae fait mouche à chaque fois. Ca nous change des groupes de reggae bal-musette à la française. La, on innove dans le style, on y met une touche d'electro, une pincée de soul. On se fout du passage radio vu que la dernière fois qu'un groupe néo-zélandais à percer c'était en ... euh c'est jamais arrivé.
La production est on ne peut plus léchée, ca touche à la perfection, écoutez plutot.
Fat Freddy's Drop sur Myspace
Dernière modification le 01/02/07 à 20:19 par stillcut
01 février 2007 à 20:17
Loin des clichés de la chanson française ( Carla Bruni - Quelqu'un M'a Dit Que Non Non Non Je ne Suis Plus Saoulant ( Miossec Spunge Remix )), à l'opposé des formats Star Ac' & Cie, s'épanouit une scène française Electro Soul plus qu'intéressante.
Entre le retour tonitruant du rock aux recettes éculées et sans saveur et la puissance de frappe des petites voix de la télé-réalité, difficile pour eux de se faire entendre.
Ce post est là pour pallier à cette sous-représentation, rien que ça !
Il fut un temps, en France, ou certains compositeurs commettaient des BO influençées soul du meilleur acabit.
L’exemple le plus connu reste sans doute le coup de maître de Serge Gainsbourg – Requiem Pour Un Con pour le film Le Pacha.
Citons aussi François de Roubaix, artiste adulé par les accros au Rare Groove, dont la mort prématurée l’empêcha d’atteindre une audience plus large.
Précurseur dans tous les domaines, il composait déjà en home-studio en 1972, pratique commune aujourd’hui mais d’avant-garde alors.
Comme c’est un forum de vieillards, certains d’entre vous doivent se souvenir de films comme La Scoumoune ou Le Vieux Fusil, deux classiques aux BO signées François de Roubaix.
Tout personne de bon goût se doit de posséder les albums Anthologie Vol 1 & 2.
Troublemakers s’inscrivent directement dans cette lignée. Leur premier album Doubts And Convictions vous plongent dans une atmosphère langoureuse et cinématographique. Travelling sur la soul, une batterie trépidante, une touche d’orgue pour la nostalgie, leurs albums vous immergent dans un univers musical passé mais réinventé avec succès et innovation.
Un vrai bonheur. Troublemakers a vu sa consécration arriver lorsque le mythique label de jazz Blue Note Records se décida à les accueillir dans son écurie pour signer une perle, l’album Express Way.
Chez Blue Note, à coté des marseillais, on doit trouver le parisien Ludovic Navarre plus connu sous le nom de Saint Germain.
En 1995, il fait sensation avec l’album Boulevard sur lequel on trouve les touches jazzy qui feront plus tard de Tourist, son second opus, un album imparable qui saura trouvé sa place parmi vos disques favoris. Saccagé par une utilisation publicitaire outrancière, il est plaisant de redécouvrir une fois la tempête médiatique retombée cet album particulièrement réussi. Mais c’est en produisant l'album de son compére flutiste ,Soel que Saint Germain finira de trouver grâce aux yeux des amateurs groove bien rond.
Plus confidentiels, les Nantais de Smooth labourent les mêmes sillons que Troublemakers. Ils se plaisent à composer des BO pour des films qui n’existent pas, ou pas encore. Car il est facile de fermer les yeux pour se laisser emporter par cette soul parsemée de dialogues de films. Smooth possède un coté hypnotique, je ne sais si cela vient des extrait de discours ressurgis du passé ou de ses riffs de guitares tantot bluesy tantot psyché.
Nettemement plus vigoureux, Wax Tailor c’est affirmé comme la révélation française 2005 de cette scène encore confidentielle.
Ancien producteur hip hop, émule de Dj Cam, il a délaissé le flow pour se concentrer sur les instrumentaux.
Le résultat est tout bonnement époustouflant. L’album traverse diverses ambiances, du plus relaxant au plus sautillant.
Assisté dans sa tache par Charlotte Savary, dont la voix rivalise d’intensité avec Beth Gibbons Wax Tailor saura vous faire frissonner comme dodeliner de la tête. Loin de se contenter de bidouillage électronique, il invite à ses cotés une violoncelliste qui donne de la texture à ses compositions. Complet, un adjectif qui colle parfaitement a son album Tales From The Forgotten Melodies.
Et bien maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Direction votre disquaire indépendant ou amazon pour les plus feignants ...
Dernière modification le 13/02/07 à 13:28 par stillcut
13 février 2007 à 13:26
L'une des pires choses qu'il puisse t'arriver quand tu es afficionado de bon son , c'est de te traîner une copine qui scotche sur la Star Ac' et t'impose des soirées karaoké.
Par contre quand t'entends ta moitié dire dans la même journée ''Un VLan c'est un réseau distant !" puis " Au fait , t'as vu que Wax Tailor va sortir un nouvel album ?". Ben t'es un homme comblé !
Et quand je regarde la playlist du prochain Wax Tailor, je bave.
Des featuring féminins de folie avec Ursula Rucker, Sharon Jones ...
Ca hume un bien bon fumet !
Et comme je vous aime, je vous est trouvé un petit avant gout de cette tuerie qui sortira début avril.
L'avant gout est sur le titre nommé Trailer Hope & Sorrow.
Une tournée accompagne la sortie de l'album, alors rencardez-vous !
Tracklist de l'album :
01 - Once upon a past
02 - The way we lived (feat Sharon JONES)
03 - The games you play (feat VOICE)
04 - The tune
05 - The man with no soul (feat Charlotte SAVARY)
06 - Radio broadcast
07 - Positively inclined (feat Marina QUAISSE & ASM)
08 - Sometimes
09 - The house of wax (feat THE OTHERS)
10 - Beyond words
11 - To dry up (feat Charlotte SAVARY)
12 - We be (feat Ursula RUCKER)
13 - That case
14 - There is danger
15 - Alien in my belly (feat Charlotte SAVARY)
21 février 2007 à 18:10
Si on creuse un peu, on a pas trop à se plaindre de la scène musicale française.Elle est vigoureuse, active, novatrice, mais sous-exposée.
Doctor Flake est une belle preuve de cette sous-médiatisation.
Le jeune homme connait pour son premier album Intervention Chirursicale ce que l'on nomme un succès d'estime.
En gros, ça veut dire que sa famille et ses potes ont acheté son album, les chroniqueurs avertis ont aimé mais on préféré parler du dernier échec musical de Massive Attack ou du 35 612 ème groupe qui doit sauver le rock anglais.
Pourtant c'est pas tout les jours que l'on écoute un album d'un trait de la première à la dernière piste.
Quand ça passe cul-sec comme une bière fraiche c'est que l'on tient un album , un vrai qui se construit titre après titre, pas deux singles perdus dans de la merde.
Réussir à construire une ambiance sur tout un album s'est déjà relever un défi. Réitérer deux fois de suite c'est gagner un putain de respect.
Car Paradis Dirtyficiels confirme les espoirs placés en Doctor Flake.
Ici, l'ambiance est électro-rock. On navigue entre des morceaux très léger, Promenons-nous dans les bois et des titres plus lourds à la guitare saturée, Associable.
Sur le net, certains le comparent a DJ Shadow ou DJ Krush, on a pas du écouter les mêmes disques ... ou alors juste pour la présence de samples ...
S'il faut trouver des influences, ça pioche chez Sneakers Pimps - Becoming X , Death In Vegas - Scorpio Session , Kronos Quartet - Requiem For A dream et p'tet bien même High Tone - Wave Digger.
Car quand il s'énerve , le Doctor Flake, c'est tout en tension. Sur Paradis Dirtyficiels, il te prescrit un Licensed To Pills bien péchu et anxiogène comme une montée de parano.
Rassurez la montée est plaisante, ça commence avec des sons apaisants, Amélie agira sur vous comme un bons deux feuilles et la descente est prévue en douceur avec par exemple Silence.
En bref, les albums de Doctor Flake, c'est vraiment d'la bonne came, achetez-en !
Pour écouter des extraits, c'est ici
Dernière modification le 31/03/07 à 13:44 par stillcut
01 mars 2007 à 20:03
Bon ben puisqu'il le fait, je déculpabilise donc de le faire. Je vous copie/colle donc ici mon dernier post pour info, peut-être sera-t'il susceptible d'intéresser certains d'entre-vous.
Juste un petit topic pour vous dire que ce mois de mars va être groovy sur le sat' et notamment sur la chaine musicale MEZZO.
[center]
Cette dernière met à l'honneur le bon son funky en programmant une impressionnante série de concerts de quelques uns des maîtres du genre (Marcus Miller, Roy Ayers, Amp Fiddler, Ahmad Jamal, Georges Clinton, James "Godfather of Soul" Brown sur la scène de Montreux en 1981 etc...). Divers reportages sous forme de documentaires sont également progammés.
Bref, si vous avez le cable c'est assurément le bon plan du mois. Rendez-vous donc les lundi, mercredi et jeudi à 19h00 pour les divers concerts, le lundi 26 et vendredi 30 pour l'hommage spécial à James Brown
Sortez les pattes d'éphs, montez le son et surtout prévenez vos voisins, il va y avoir de la sueur!
Pour le programme des réjouissances, c'est par ici.
02 mars 2007 à 08:47
Tru Thoughts a commis sa première faute de gout ! Ils ont signé une sombre merde nommée Lanu, un album bien mièvre de R'n'b à la sauce Worcestershire, infâme.
Alors il fallait bien quelquechose d'énorme pour réparer cet accroc à leur réputation.
Ils ont donc convaincu Belleruche de rejoindre leur écurie.
Le premier opus de Belleruche s'appelera Turntable Soul Music , tout un programme !
Celui-ci n'étant pas encore sortit on peut se faire une idée du son de Belleruche en écoutant le premier quatre titres, le bien nommé Four Songs EP !
L'intégrale du disque est proposé sur leur myspace.
Et je n'imagine même pas qu'on ne puisse pas accrocher à cette soul moderne. J'y retrouve un très fort accent d'Alice Russell, ce qui est gage de qualité.
Northern Girl et son picking de violon s'incrustera dans ta tête comme un tube printanier.
Minor Swing vient remettre au gout du jour le Swinging London version 2000 et conclure ce 4 titres haut de gamme.
Sur cette petit galette, le groupe impose sa signature musicale, de vrais instruments, une touche de platines et une voix aux sonorités Soul, ah c'est la définition de Turntable Soul Music ?
Belleruche s'affirme comme un groupe à surveiller de près. Vivement l'album !
Alice Russell va sortir un troisième album d'ici peu, ça c'est aussi une bonne nouvelle, avec TM Juke à la production, ca promet d'être assez énorme.
Entre deux prises TM Juke, s'ennuie alors il s'occupe avec un enième projet, cette fois avec Rob Luis, pilier du label Tru Thoughts.
C'est donc sous le pseudo Me & You qu'il signe une magnifique du Brown Paper Bag de Roni Size.
31 mars 2007 à 12:39
Ca risque d'arracher grave Alice avec le Prod de TM Juke, déja que le Hurry On Now featuring TM Juke était énorme
Pour le plaisir :
[EDIT] La petite de belleruche. Hummmmm . Belle voix et le reste qui va avec.
Dernière modification le 31/03/07 à 20:22 par gwendal
31 mars 2007 à 20:20
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